Les feuilles mortes ne se ramassent plus…




Chaque année, au moment de la Toussaint, le 1er novembre, de nombreuses familles se déplacent au 27 rue Sainte-Elisabeth pour fleurir les tombes de leurs défunts. C’est aussi un temps pour honorer la mémoire des disparus en général. Ce seul fait réclame que les abords du cimetière et le cimetière lui-même se trouvent dans un état de propreté exemplaire juste pour le respect des visiteurs. En cette saison, pléthore de feuilles mortes jonchent le terrain. La pluie en prime les colle au sol ou rend la chaussée glissante. La configuration des lieux ajoute à la difficulté. Alors un peu d’huile de coude devrait suffire. Mais selon la loi du modernisme ou de la contemporanéité, les tas de végétaux ne se collectent plus à la pelle. Ils ne se balaient même plus ou presque. Cela évite de la poussière aux riverains. Ratisser, encore, et davantage, pour l’esthétique d’allées bien propres et nettes, exemptes de toute jonchée flétrie n’est plus de mise. Les employés municipaux usent désormais des grands moyens. Effectivement, les feuilles mortes ne se ramassent plus à la pelle, mais avec l’aspirateur dédié au moteur particulièrement bruyant, mais terriblement efficace. Certes la poésie se délite, mais parfois vaut mieux abandonner un peu de romantisme au profit du coup d’œil. La chanson de Prévert et Kosma relève dorénavant de la nostalgie.

 

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