« France Thermes » ne veut pas réinventer l’eau chaude.


Photo prise dans le respect des gestes barrières

Caleden traverse du gros temps actuellement, gardons la métaphore maritime en disant que le bateau a besoin d’un capitaine. La crise sanitaire ajoute roulis et tangage… « France Thermes » à la suite d’un appel à marché, pour une assistance à la gestion et accompagnement dans la redéfinition de l’offre commerciale du centre Caleden, a emporté le contrat. La mission consiste à replacer le navire Caleden sur une ligne de flottaison correcte. Pour ce mandat, la société a délégué Jean-Jacques Many, auvergnat, originaire de Saint-Sauves d’Auvergne dans le Puy-de-Dôme, un village un peu plus petit que Chaudes-Aigues. Son expérience dans le milieu n’est plus à démontrer. Il commence dans le thermalisme au Mont-Dore par hasard au cours d’un emploi d’été et n’a plus quitté l’environnement. Quelques années plus tard, il arrive à Royat-Chamaliéres qu’il conduira durant sept ans. Puis il part en mission à Digne-les-Bains dans les Alpes de haute Provence. Pour raison familiale, il revient en Auvergne adjoint de direction à Néris-les-Bains. L’amour de ce métier chevillé au corps aboutit à lier quelques amitiés dont Jean Marc Dolon alors président du « GIE Auvergne Thermale ». Jean-Jacques Many en était un des administrateurs. Je viens à Chaudes-Aigues pour aider cette structure à se remettre en ordre de marche. Affirme celui qui récuse le terme de directeur, se veut plutôt facilitateur. Une différence, certes subtile, mais primordiale en l’occurrence. Nous allons nous occuper de l’hôtel du ban, du spa et des thermes. Le thermoludique ne relève pas de nos compétences. Caleden ne peut pas vivre et fonctionner seul sans son environnement direct. Nous analyserons le territoire. Nous devons tenir compte de l’aspect local autour de l’activité hydrominérale. Hébergeurs, animations, commerces, offre culturelle, associative ou sportive… travailler avec toutes les composantes de la commune sans ostracisme, rien ne peut s'effectuer l’un sans l’autre. Nous devons accompagner Caleden. Le complexe existe, il n’est pas en bon état, mais détient beaucoup d’atouts pour retrouver un cap précis. C’est en cela que je deviens un facilitateur. J’ai la chance de rencontrer ici des gens responsables et impliqués. Avant de poursuivre. Je voudrais insister sur les qualités intrinsèques du personnel, ces femmes et ces hommes qui depuis une année ont tenu la maison à bout de bras dans une période mouvementée. Chacun a pris sur lui et entraîné les autres pour que Caleden existe encore. Nous allons porter un regard différent sur la station et son environnement. Il tempère cependant son propos : mais il ne faut pas croire que nous allons réinventer l’eau chaude. Nous devons surmonter beaucoup de difficultés et tout mettre en œuvre pour réussir en considérant comme fondamental l’intérêt collectif. « France Thermes » figure parmi les 4 premiers acteurs du secteur en France en nombre de curistes. Expert en développement de resorts thermaux et touristiques, le groupe dispose de sites emblématiques : Bagnoles-de-l’Orne, Châtel-Guyon, la Compagnie de Vichy…

 

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