Thierry Desrolles, nouveau directeur du CHPR et de l’Ehpad.

 

Ce rendez-vous, au CHPR, avec le directeur conjoint du centre hospitalier et de la maison de retraite Sainte-Élisabeth me donne l’occasion de tester grandeur nature le protocole sanitaire de l’établissement. Une passante m’avertit : Pour entrer,il faut savoir lire. Effectivement, mais il suffit de prendre les préconisations dans le bon sens et le sas s’ouvre à la condition de suivre les indications. Remplir le registre pour me retrouver, si je devenais un cas contact. Thierry Desrolles que je ne connais pas m’attend dans le couloir qui mène à son bureau, masque obligatoire et accueil chaleureux. Il m’avoue « Je suis un grand bavard ». Je réponds « moi aussi ». Que font deux bavards quand ils se rencontrent ? Ils conversent ! L’entretien durera plus d’une heure. Premier volet son parcours. L’intéressé est originaire de l’Allier, arrivé début octobre dans le Cantal. Précédemment dans le Cher à Laguerche sur Laubois. Il s’affirme satisfait de sa nomination en terre des eaux chaudes. Thierry Desrolles a bourlingué. Il a cumulé, voire accumulé, les expériences professionnelles depuis un poste administratif dans un centre de sécurité sociale, suivi d’une incursion dans le commerce. Dans le domaine de la santé il acquiert qualifications et compétences au cours des diverses affectations dans le secteur du handicap, de l’enfance, aide-soignant, infirmier, services psychiatriques. Je vous en épargne les acronymes. Il grimpe les échelons, passe par l’incontournable école de Rennes. Raconte mille anecdotes. Il saute sur l’opportunité quand on lui propose de venir à Chaudes-Aigues tenir les deux établissements conjointement. L’homme détient également une expertise dans les arts martiaux, en karaté. Il pratique désormais le Body Karaté. Cette discipline associe gestiques chorégraphiées du karaté et la musique. Le body karaté fait brûler 800 calories par séance. Il permet de développer l’équilibre, le contrôle de soi, la tonicité musculaire et l’endurance tout en éliminant le stress. Thierry Desrolles en obtient le titre de vice champion de France en 2012 et atteint la plus haute marche du podium en 2013. Le deuxième volet de notre entretien voulait aborder les projets d’établissements. La maison de retraite s’achemine vers la suppression totale des chambres à deux lits et la modernisation d’autres sur plusieurs exercices. L’achat d’un bus adapté aux personnes à mobilité réduite s’envisage. Mais la Covid modifie les programmes, bouscule les dossiers. Au centre hospitalier Pierre Raynal, le chauffage demeure à réhabiliter, entièrement électrique avec une facture annuelle éminemment conséquente. Un chantier coûteux, quelle que soit la formule retenue. Là aussi la Covid joue les trouble-fête. Pour le CHPR nous avons mis au point un protocole qui fonctionne à condition que les familles s’y conforment. Pour l’instant les visites restent acceptées pour deux personnes en même temps. Certaines ne sont pas raisonnables, irrespectueuses des consignes, c’est inimaginable. Nous allons devenir plus stricts. Finalement l’épisode de mi-octobre s’est avéré une forme de fausse alerte. Pour la maison de retraite. Nous avons installé une pièce, un sas, où les gens peuvent rencontrer leurs proches, là également deux individus à la fois, avec obligation de prendre rendez-vous. Nous nous montrons très vigilants dans les deux établissements. Thierry Desrolles se trouve satisfait de ses premières semaines en caldagués et nourrit beaucoup d’espoir pour ses deux entités pourvu que le Covid… reste à l’extérieur.

 

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