Compte rendu de la situation COVID à l’ehpad et au CHPR


Compte rendu de la situation COVID à l’ehpad et au CHPR

Voici un résumé des situations communiqué par Thierry Desrolles Directeur des deux établissements de Chaudes-Aigues, qui doit résoudre la quadrature du cercle.

EHPAD Sainte Elisabeth

Le dépistage massif effectué à l’EHPAD le jeudi 17/12, en conclusion le 18/12 : l'intégralité des prélèvements réalisés tant sur les résidents que sur les professionnels s’avérait négatifs. Cet aspect avait fait l’objet d’une communication immédiate concernant cette opération à l’initiative de l’établissement. En revanche, un agent non examiné le 17/12 a bénéficié d’une analyse « drive » sur Saint-Flour le vendredi 18/12 et le résultat parvenu le samedi 19/12 indique une positivité asymptomatique. Son Médecin personnel l’a placé en arrêt de travail pour 7 jours. En conséquence de nouveaux tests doivent s’organiser. Un autre dépistage massif se déroulera le mercredi 23/12 à l’EHPAD, selon les recommandations en vigueur. Signalons que nous ne pouvons prélever les personnes contre leur gré et notamment vis-à-vis des résidents sans générer une forme de maltraitance que nous ne pouvons cautionner. L’absentéisme reste un facteur préoccupant, car en cette période rend pratiquement impossible de trouver des remplaçants. Cet aspect nous questionne énormément sur l’organisation à mettre en œuvre dans les jours à venir.

Centre Pierre Raynal

Un nouveau prélèvement massif a eu lieu le lundi 21/12, comme prévu par les recommandations, une semaine après un dépistage aux résultats tangibles. L’établissement, tant que des bilans positifs persisteront, sera contraint à reprogrammer des tests 7 jours plus tard. Une réorganisation se dessine consistant à regrouper l’intégralité des patients accueillis à ce jour sur deux niveaux pour permettre de pallier l’absentéisme déjà très présent. Cela conduit à adapter les effectifs à la charge de travail pour une meilleure efficience des équipes sur un nombre de malades réduit. Le troisième étage demeurera vacant sauf pour l’hébergement des intérimaires ou remplaçants embauchés sur un temps donné. Aussi, les cellules fonctionneront avec une main-d’œuvre limitée. Soulignons que les professionnels atteints affichent une fatigue importante ce qui nous alerte également sur leurs futures reprises en horaires de 12 heures. Le 22/12, il ne reste que 17 hospitalisés dont 12 positifs au Covid-19 et 5  post-Covid. L’activité du CHPR demeure donc réduite sans aucune admission jusqu’à l’année prochaine, en espérant retrouver un équilibre entre les ressources humaines dont dispose l’établissement et les besoins des patients accueillis. Les résultats parvenus le 22/12, concernant les prélèvements organisés au centre Pierre Raynal font état de 7 nouvelles infections des professionnels. Au total il manque 17 agents pour raison « Covid » auquel s’en rajoute 6 pour maladie, maternité ou autres, soit 23 personnels. L'incertitude réside sur les reprises de travail des employés précédemment arrêtés après contamination. La circulation du « Covid-19 » ne nous permet pas de présager sur la prochaine année, mais nous restons mobiliser pour lutter contre ce fléau. Les Médecins de l’établissement s’organisent afin d’obtenir une cohérence entre le nombre de patients et les effectifs dont nous disposons. De plus, la mise en place de la communication par « skype », devient aléatoire. Nous ne pourrons répondre à la demande comme nous l'aurions souhaité . En effet, en période de fêtes, il reste déjà très compliqué de faire face à la charge de travail « normale » qui, aujourd’hui, est grandement majorée avec l’absentéisme que nous connaissons. Nous pensons que l’épisode « Covid », sans admission nouvelle, touche à sa fin. Et espérons, des résultats des tests de mercredi sur l’EHPAD ne nous amèneront pas à gérer une situation avec un déficit des effectifs professionnels. Notre fonctionnement s’avère extrêmement complexe. Cette période d’habitude constituée d' heures festives se montre difficile pour la plupart des personnes et nous essayons de les alléger afin que nous puissions retrouver une vie « normale ».

 

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