Un nettoyage risqué
C’est au mitan des années 1970 que le lotissement de Bel-Air
a vu le jour pour un achèvement de chantier à la fin de ces mêmes
années. À l’origine les terrains au pied du remblai de la voie de
circulation devaient trouver une destination de jardins privatifs
attachés à chacun des pavillons. Tout ceci est resté dans les
intentions parce que la déclivité n’a jamais baissé . Et
visiblement personne n’a vraiment possédé la volonté de
concrétiser l’idée. L’entreprise lozérienne Soulier et fils
d’Arzenc d’Apcher spécialisée dans ce genre de travaux avec un
matériel approprié vient d’éliminer plantes et végétaux divers
de la pente. Depuis l'existence de la cité hormis un écobuage
hasardeux par-ci par-là les lieux n'ont jamais connu d’autres
actions de nettoyage. Genets et ronces se trouvent quasiment aussi
hauts que le tracteur. Au fond de la parcelle la ruine de la maison
« Matelasse » propriété d’ un italien qui
fabriquait des matelas dans laquelle il s’est suicidé avec son
fusil de chasse. Rappel de souvenirs pour qui jouaient dans ce coin.
Travaux forestiers et agricoles, débroussaillage demeurent
l’ordinaire de l’entreprise Lozérienne . Leur réputation et
notoriété ont largement dépassé les frontières départementales
voire régionales. Elle possède du matériel spécialisé dans les
nettoyages engagés. C’est elle qui a effectué les travaux de la
Jarrige avec un chenillard piloté à distance. Elle a également mis
au propre l’espace entre la 921 et les lots de la zone
d’activités. C’est au printemps prochain que se poursuivra le
nettoyage de la parcelle...