Magasin de producteurs ou stand sur le marché ?


À l’initiative de la municipalité Caldagués, le groupement de vulgarisation agricole a consulté ses membres sur la possible installation d’un magasin de producteurs dans la cité thermale. Éphémère, dans un premier temps durant la saison estivale à titre d’essai et poursuivre au-delà plus tard si l’expérience devient concluante. Lors d’une première rencontre, les questions, sans toujours obtenir des réponses, se présentaient sous diverses formes : quel local ? Quels articles ? Quel statut ? Qui participe ? Tout le monde citait en exemple La grange installée à Saint-Chély-d’Apcher. Jeudi, une dizaine de personnes se retrouvait en la maison des associations pour avancer dans le dossier et fixer quelques jalons qui promettent d’affiner le projet. Catherine Entraygues animatrice du GVA, Pauline Pierrard de la chambre d’agriculture et Florence Raynal présidente du GVA menaient les débats. Le recensement des locaux vacants ouvrait la discussion. Les lieux de location doivent posséder quelques caractéristiques impératives qui puissent accueillir un tel commerce : taille, vitrine, loyer, emplacement, voire travaux à effectuer. L’inventaire non exhaustif des marchandises que chacun souhaiterait apporter à la vente : bourguignon, yaourts, bœuf aux cèpes, légumes, carbonnades, charcuteries, thé d’Aubrac, miel, pain d’épices, confitures, pâtes de coing donnent envie. Suivait une séance de remue-méninges qui interrogeait les présents sur leurs motivations collectives et intérêts personnels. S’analysaient également les freins et possibilités des uns et des autres à participer à une telle aventure. Entendu les arguments de tous, il ressortait en la circonstance que si les incitations individuelles conduisent positivement vers la valorisation, la diversification et des débouchés différents. La disponibilité, la gestion, l’investissement particulier, financier, logistique et l’absence de leader refrènent la démarche. On s’acheminerait à défaut de local vers une présence sur les marchés du lundi et du jeudi pour évoluer vers une boutique dans un deuxième temps. Une nouvelle rencontre est fixée pour choisir l’emplacement, mettre en place un règlement intérieur et créer l’association porteuse, le 29 mars, dont l’horaire et le lieu restent à déterminer. L’idée avance, demeure à la concrétiser en levant par le dialogue et la bonne volonté les verrous rédhibitoires qui ralentissent son effectivité.

 

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