Une perte de 14 mètres cubes heure sur les réseaux communaux.

 

Il y a quelques semaines une série d’investigations se déroulaient sur les diverses conduites d’eau potable de la commune tant hors le bourg que dans celui-ci. Un vaste réseau caldagués de 54 kilomètres de canalisations souterraines achemine la ressource traitée dont une part substantielle n’atteint jamais les consommateurs. Les services idoines ont de plus en plus souvent recours à des techniques de recherche pour détecter et localiser les fuites cachées ou non signalées , pour cibler les interventions, notamment celle des 23 et 24 mars dernier. Plusieurs points dont certains importants viennent de se réparer, repérés justement par cette série d’investigations : Le Glézial, La Dignac, avenue Pierre Vialard, rue de la Canche, route de Nazat, place du faubourg d’outre… Un flux total de 14,45 m³ heure de déperdition soit 14 450 litres à l’heure. Et pour connaître la perte quotidienne, vous multipliez par 24 soit 345 800 litres gaspillés en 24 heures. Impressionnant, cela représente quelques semi-remorques. Ce travail essentiel est réalisé à intervalles réguliers à l’aide de la sectorisation. Elle consiste à cloisonner les conduites pour créer des zones sur lesquels les volumes entrants, sortants, mis en distribution pour les mesurer et les comparer en continu grâce à des débitmètres. Lesquels permettent alors d’identifier les anomalies sur chacune des subdivisions et de prioriser les recherches de fuites non visibles. La réparation des dispersions reste l’une des principales actions pour améliorer le rendement du réseau d’eau potable.

 

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