Quand le fleurissement confine à l’art.



Quelqu’un a écrit :« Les fleurs, muses inspiratrices invitent à la création. Champêtres, sophistiquées, épurées, exotiques, vaporeuses ou exubérantes... elles sont vectrices de sensations : émoi, frisson, ivresse, exaltation, trouble, tendresse, passion. »

Rendons tout de suite à César ce qui lui appartient, et à Jacky Pécoul ce qui lui revient. L’idée ne venait pas, comme a pu le faire accroire un réseau social, du Conseil municipal. Ce dernier la validait simplement. Elle fait appel au côté artistique de Jacky Pécoul. Les pantalons proviennent de la même famille. Ne comptez pas sur moi pour vous donner le nom de ladite fratrie. Ensuite, filets d’enrubannage, paille, copeaux, morceaux de tuyaux servent au remplissage. Et le total couronné par de la taxidermie pour les cuisses. Des pots de géraniums complètent le tout. L’ensemble compose du street art, de l’art urbain. Avouez que c’est réussi jusqu’à s’y méprendre. Désormais, il importe de maintenir les fleurs en bon état et d’éviter que la gent canine ne vienne lever la patte sur ces bouts de tissu. Pourquoi ne pas monter un concours ? Que dis-je un festival ? Cela égayerait les rues. Apporterait une certaine curiosité pour des idées audacieuses, voire originales. Le texte d’introduction rend parfaitement compte des sentiments et sensations artistiques procréateurs de l’initiative. Entre émoi et exaltation, vibrions et aficionados, pour et contre, les avis sont contrastés comme le veut l’ordinaire.


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