400 marcheurs malgré tout pour le Grand Parcours.

 

Ce samedi matin, la météorologie n’annonce pas de pluie ou si peu. Dès huit heures, ils sont arrivés, mais pas tous. Cette édition automnale du Grand Parcours reportée pour cause de pandémie se trouvait trop proche de la rentrée des classes. Le millésime 2021 pouvait cependant se tenir avec trois mois de retard. L’envie devenait plus forte que la crainte. Tous les participants et organisateurs affichaient non seulement une soif, mais également le besoin d’une telle respiration dans le contexte actuel. Quatre cents randonneurs, mieux qu’attendu, affirmaient leur nécessité de prendre un bol d’air grandeur nature. Cet appétit se manifestait plus fort que n’importe quoi. Beaucoup venaient d’ailleurs, des départements limitrophes, mais aussi autochtones et voisins, des copains, des couples jeunes ou moins. Obligation faisait loi de franchir les Fourches caudines du pass sanitaire pour une promenade sur les espaces cinémascope de l’Aubrac. Un itinéraire modifié, pas de départ collectif, ni déambulation dans les rues de la cité thermale, pour des centaines de personnes. Chacun s’en allait au fur et à mesure des enregistrements. Donc pas de photos de foule, mais de petits groupes, de familles, d’amis ou de quelques solitaires rencontrés du côté de la Mine de la Foulhouse ou de Rioussalat, voire de Requistat, chacun son rythme et ses capacités. Éparpillés les marcheurs trouvaient plus confortables les ravitaillements, point de précipitation, de files d’attente. Tout se déroulait au gré du temps dans une organisation bon enfant. D’aucuns empruntaient les navettes qui les conduisaient directement à Requistat pour les dispenser de grimper sur le plateau pédibus cum jambis. Tranquillement, tout le monde a pris son plaisir selon ses dispositions. Les vététistes eux ne dérogeaient pas à la règle d’avaler des passages aventureux vers Paulhac, Anterrieux et au Puy de la tuile. Une trentaine recouvrait un terrain de jeu qu’ils apprécient. Comme l’affirmera Marc Guibert pour conclure. « Il fallait que cette année on retrouve à minima notre manifestation et son ambiance et que l’on poursuive pour éviter une autre annulation qui aurait pu devenir définitive pour le grand parcours ». L’association conformément à ses habitudes a tenu ses engagements malgré l’adversité pandémique. Le volet culturel avec les trois concerts de musique classique dans trois lieux emblématiques, la journée Théâtre de rue remplissent allégrement le contrat. Si tout le monde proposait un tel minima… Il ne reste plus qu’à préparer 2022.

 

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