Un bien joli Mystère


Stéphane décide d’emménager dans les belles montagnes du Cantal. Il veut renouer avec sa fille de 8 ans, Victoria, mutique depuis la disparition de sa maman. Lors d’une promenade en forêt, un berger confie à Victoria un chiot baptisé « Mystère » qui va petit à petit lui redonner goût à la vie. Mais très vite, Stéphane découvre que l’animal… Malgré les mises en garde et le danger de cette situation, il ne peut se résoudre à séparer son enfant de cette boule de poils inoffensive. Outre les acteurs, techniciens et autres personnels au générique apparaîtra le conseil départemental du Cantal en grandes et belles lettres comme le nom des comédiens. Disons, écrivons-le tout de suite, on voit déjà à l’écran l’argent investi. Dès les premiers plans, le Cantal, du côté du Falgoux, et ses horizons se montrent à leur meilleur niveau. Denis Imbert, sait capter sans asséner. Intègre son récit dans l’environnement champêtre des paysages cantaliens sans la caricature habituelle aux clichés redondants. Il use sans abuser du drone, dont les images singulières et dynamiques ajoutent à l’action, servent l’histoire. Allez voir ce film familial quand il passe près de chez vous. Il entre dans la lignée de ceux de Nicolas Vanier comme l’école buissonnière, Belle et Sébastien ou Loup dont Denis Imbert était le premier assistant-réalisateur. Souvent l’argent public se dépense en pure perte dans des productions cinématographiques improbables. Lorsqu’un long métrage promotionne paysages et milieu naturel des lieux de tournage, c’est à signaler.


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