La Chac, une classe « passion » inaugurée par Bruno Faure.

 


La CHAC (Classe à Horaires Aménagés Cinéma) s'avére un dispositif qui regroupe des collégiens de la 6e à la 3e. Elle demeure unique dans l’académie de Clermont-Ferrand, la seule en France à proposer la spécificité « films documentaires ». Deux enseignants et un réalisateur professionnel l'encadrent. Pour intégrer la CHAC, les aspirants doivent contacter l’établissement afin d’obtenir un dossier d'inscription. La motivation de l’apprenant se posera en élément déterminant dans l’acceptation de la candidature. Les élèves assimilent les techniques de conception de productions, mais également l’histoire du septième art, la maîtrise du langage cinématographique ainsi que l’analyse des images. C’est une classe « passion » ouverte à toutes et tous.

 


 

Samedi 9 avril devient un grand jour, celui de l’inauguration officielle de la Chac et de son studio de 80 m² avec un cyclorama (fond vert) de 30 m² et 3 stations de montage. Les élèves sont équipés de 3 plateaux de tournages mobiles semi-professionnels. Si les répétitions de cet événement se déroulaient la veille, ce matin-là, chacun révise son texte, ses postures, son parcours, son rôle. Le porteur du steadicam reprend ses marques. La jeune fille chargée de l’accueil oralise son écrit. Les formateurs Rodolphe, Jean-jacques et Frédéric essaient de désamorcer le stress des uns ou des autres, voire le leur. Le président du département Bruno Faure est attendu. Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou, le maire de Chaudes-Aigues Michel Brousse, son adjoint Jean-Luc Boucharinc et élus municipaux l'accompagnent. Le principal du collège Pierre-Jean Belondrade officiera, se transformera en cicerone. À peine pointée au bout du couloir les caméras happent la délégation et ne la lâcheront plus un seul instant. Après la coupure du traditionnel ruban Bruno Faure se pliera volontiers à un entretien organisé par les jeunes journalistes du lieu. Il s’étonne positivement . Il rencontrera les manipulateurs de ces matériels, posera moult questions, affichera sa satisfaction. Les technologies et les logiciels maîtrisés, le protocole bien huilé, les collégiens démontrèrent une expertise de professionnels: aucune faille dans le déroulement de l’événement. Beaucoup de monde a envahi le studio : gazetiers comme invités, partenaires dont Alexandre Roche de la caisse locale de Crédit agricole… On se perd devant caméras et microphones, appareils numériques de toutes sortes.

 


 


Le président Bruno Faure répondra à notre sollicitation tout en disant son plaisir « Ces installations se trouvent financées pour partie par le Conseil Départemental.Nous souhaitons préserver notre maillage des collèges cantaliens et développer leur attractivité. Nous dotons cinq collèges qui flirtent avec la centaine d’élèves dont les Jsp à Pierrefort, le cinéma ici… Nous désectorisons ces établissements qui avec des classes à horaires aménagés peuvent recevoir des élèves des régions voisines, mais aussi d’ailleurs. Ici la proximité de la Lozère et de l’Aveyron nous placent idéalement avec des académies limitrophes. Ce genre d’établissement éveille la curiosité. Cette Chac est financée par le département, mais le territoire participe de même puisque la salle communale de cinéma donne directement sur la cour du collège que la municipalité met à disposition, un atout. Sans oublier une équipe éducative mobilisée avec passion. Tout cela crée un environnement favorable.» Et de poursuivre dans un registre plus général « Tout ceci, avec Serge Vieira contribue à faire de Chaudes-Aigues un point fort du Cantal. D’autant que le litige du thermoludique est résolu. Nous nous engageons dans la reconstruction. La station thermale ne l’oublions pas est l’une des portes d’entrée de l’Aubrac. Son attractivité n’est plus à démontrer et se renforce avec cette section cinéma »

 


 

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