Rendons à Pierre Brousse ce qui lui appartient

 Avec la disparition de Pierre Brousse, tout un pan de l’histoire locale, thermale et politique s’évanouit. Homme de cœur, sa foi chrétienne indéfectible l’accompagnait dans son quotidien personnel, familial et public. Il a assumé en connaissance de cause le poids de l’héritage de son prédécesseur. De conseiller général à maire de la cité des eaux chaudes, il ne rechignait jamais à la tâche et aux contraintes de ses mandats. Les chausse-trapes, la duplicité de la réalité municipale et politique ne l’ont pas épargné. Malgré les difficultés inhérentes à ses engagements, il ne se départissait jamais de son empathie et de sa bienveillance. Son humanisme le guidait dans les vicissitudes de la vie. Chaudes-Aigues lui doit la modernisation de la station, l’accueil de Serge Vieira, la création de la communauté de communes Caldagués Aubrac, l’adhésion à Thermauvergne, la maison de services, la zone d’activité du Rouchard. Il introduira la notion de remise en forme aux prestations du thermalisme. Les employés municipaux bénéficieront de leur régime indemnitaire. Il regrettait l’impératif de l’abandon du chauffage urbain. L’inventaire ne se veut pas exhaustif. De conseiller général à premier magistrat, il n’oubliait jamais la vie ordinaire de ses concitoyens. Toujours à l’écoute, il détestait le conflit qu’il résolvait sans heurts et diplomatie. Au-delà de ses mandats, il a poursuivi sa sociabilité en acceptant la présidence de l’amitié en Caldagués ou celle des anciens combattants d’Algérie. Nous partagions un défaut commun, notre goût, certes avec modération, pour une boisson anglo-saxonne.

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