Drôles de visiteurs à la source du Par en ce 8 mai


 

La foire du 8 mai version le retour, organisée par les agriculteurs, après deux années de suspension a connu une fréquentation habituelle. Les traditionnels stands, matériels, plants et fleurs, expositions diverses, repas roboratif renouaient avec le chaland. La découpe du cochon place du marché remettait le couvert . Un public à la marge goûte peu cette tradition, mais qu’importe. La plupart s’étonnent de cette pratique et apprécient cette coutume au point de se montrer curieux et d’y participer. Le pote-poète cette année s’est retrouvé privé de son microphone subtilisé par Eugène Juéry dont on sait l’éloquence humoristique embellie de quelques blagues bien senties et prisées de l’entourage. Les flonflons de la bourrée du Caldagués animaient l’environnement. La troupe et ses mélodies accompagneront en matinée une marche, une procession, vers le site typique de la source du Par. En guise de digestion, à l’issue d’une sustentation de plusieurs centaines de commensaux se formait un défilé. Dans le cortège se tenaient quelques bovins de plus d’une tonne chacun. La nonchalance des animaux, tous des spécimens de concours habitués des rings, du bruit et de la foule rendait possible cette parade exceptionnelle. Les musiciens installés sur un char ne laissaient perdre aucune note. La docilité de ces magnifiques bébés a incarné un rôle primordial dans l'organisation de cette initiative. Outre les bestiaux à cornes autour de l’eau chaude s’agrégeaient les membres du groupe folklorique dont les instruments sonnaient de plus belle. Les smartphones immortalisaient l’incontournable cliché souvenir. Puis l’envie de chanter attrapait quelques-uns. Ils entonnèrent l’emblématique « Lou Mazuc ». Tous ceux qui connaissaient le chant se joignirent au chœur impromptu qui conférait un caractère rituel à l’initiative.






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