Les écoliers exposent à la médiathèque

Par PAULOCHON


L’an dernier lors de l’opération grainothèque, les écoliers sensibilisaient le grand public sur plusieurs problèmes concernant le développement durable ou le dérèglement climatique. En 2022 ils remettent le couvert. Concomitamment à l’échange de semences, ils proposent une exposition qui a envahi les cimaises de la médiathèque. On y trouve une guirlande, qui orne le plafond, de méduses fabriquées à partir de filtres à café dont vous repérerez une fiche explicative. L’art y tient une belle place avec une déclinaison de Flowers (les fleurs) d’Andy Wharol, un plasticien américain. Il demeure l’un des principaux représentants du pop art. Les sérigraphies « Flowers » sont réalisées pour la première fois en 1964. Elles montrent l’image d’hibiscus empruntée à la fameuse photo de Patricia Caulfield. Les enfants ont repris l’idée et l’ont interprétée à l’aune de leur culture. Ces avatars se retrouvent dans cette exposition. Si vous appréciez les dinosaures, votre soif de savoir sur le sujet vous délectera avec plusieurs planches qui vous expliquent et compléteront vos connaissances en la matière. Mais le point d’orgue revient à la présentation de la pollution lumineuse. Cette présence de lueur anormale ou gênante confirme une des conséquences de l’éclairage artificiel. Concernant les animaux, elle peut affecter leurs rythmes biologiques, leurs activités nocturnes ou leurs migrations. Les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine peuvent altérer les harmonies naturelles, en troublant le sommeil. Sur le plan économique, cela conduit à une dépense inutile quand la clarté produite est dirigée vers le ciel. L’illumination publique est le principal responsable de cette pollution. Passez à la médiathèque pour prendre conscience de cette altération et du talent des enfants de l’école primaire qui nous interpellent, jusqu'au 21 juin.


Les articles les plus consultés

Le baptême de l’air d’Intergénération

Par PAULOCHON
  Quelque cinquante adhérents d’Intergénération viennent de passer une huitaine au Portugal, de Porto à Lisbonne, un voyage en terre inconnue. La majorité effectuait son premier déplacement en avion. Question dépaysement à Porto, c’est presque raté dès le deuxième jour puisqu’ils découvrent le pont Maria Pia, un viaduc qui franchit le Douro. Ce  premier pont ferroviaire en arc conçu par Gustave Eiffel joignait les deux rives du fleuve. Inauguré en novembre 1877, il est désaffecté en 1991. Il a servi de brouillon pour notre Garabit dont le chantier de construction, s’ouvrait en janvier 1880, se terminait en septembre 1884. Mardi, ils appréciaient la capitale du nord du Portugal avec son quartier historique répertorié au patrimoine mondial. Mercredi en route pour Braga, la Rome du Portugal. La visite de Guiméres classé par l’UNESCO s’ajoutait au programme. Suivait le lendemain la vallée du Douro avec en soirée un spectacle folklorique. Jeudi se déroulera dans le parc naturel de la serr
Lire La suite

Le boulodrome glisse vers le mur

Par PAULOCHON
Des mâts d’éclairage se déplacent aux abords du boulodrome et sur l’arrière du City-parc et du tennis. Où les amateurs du cochonnet découvriront d’autres surfaces au pied du mur de soutènement. En décalant la totalité du terrain de pétanque, il en sortira un agrandissement de l’aire de stationnement contiguë. L’emplacement récupéré se trouve désormais drainé et ordonnancé. Tous ces travaux d’aménagement s’effectuent par les employés municipaux, notamment le changement d’implantation des lampadaires. Le poids de 300 kilogrammes environ ne s’avérait pas le handicap, mais leur encombrement en hauteur. Les dix mètres devaient rester verticalement en bout de flèche de l’élévateur. Avec habileté, les pylônes désolidarisés de leur socle se transféraient ainsi sans les coucher pour les transporter afin d’éviter toute torsion préjudiciable à l’intégrité du mât. Cette situation les gardait en sécurité et équilibre pour les décaler de leur support initial vers un autre, cinq mètres plus loin. C’
Lire La suite