La guinguette a fermé les animations de l’été

Par PAULOCHON


 

Une guinguette est, à l’origine, un cabaret populaire de banlieue parisienne officiant aussi comme restaurant et souvent lieu de bal. Ce type d’établissement se développa par la suite, partout en France. Dans ce lieu, on buvait un vin qui incitait à « guinguer ». Dans cet esprit, la bière a remplacé, avec modération, le « clos guinguet ». Le comité d’animation suggérait mercredi dernier, place du marché au beurre, un coin pour achever la saison des recommandations de l’association. Pour enthousiasmer la soirée, faire danser sur les pavés, sans la plage en dessous, le duo Perrier-Bouquet a donné toute sa mesure. Les compères, savent sentir une assistance, proposaient un tas de ritournelles, d’airs traditionnels et incontournables depuis une chenille et autres morceaux du même tonneau jusqu’aux années 1980. Vous le voyez, une nouvelle définition de guinguette, à tout le moins une adaptation caldagués du mot. Si les amateurs tardaient à se mettre en jambes, ils ne voulaient pas, en second lieu, abandonner la place. Ensuite, quelques crooners prenaient en charge le microphone pour pousser chacun, chacune, la chansonnette et ajouter à l’ambiance collective et chaleureuse de la dernière des animations estivales. Il demeure deux incitations populaires à poursuivre et amplifier. Le marché nocturne et cette guinguette, sans pour autant en organiser une tous les jours, sur cet emplacement où le badaud peut s’asseoir, le danseur s’exprimer… le comité engranger quelques subsides.

 

 

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