Un élément du patrimoine thermal à conserver.

 



1891, le fils Abrial vend la compagnie éponyme au comte de Bondy, associé aux marquis de Beauvoir et de Gouy d’Arcy qui vont l’exploiter une décennie. Jean Ginisty reprend le lieu, le rénove en 1903. Il décède en 1918, sa femme assure la direction. 1912, Paul Febvret épouse Jeanne Papon, proche famille des Ginisty, ce mariage devient l’acte de sérendipité à l’origine de ce qui deviendra le premier véritable établissement thermal. Paul Febvret et monsieur Virolleau achètent la propriété Ginisty, forment une société et envisagent la construction d’un autre bâtiment. En 1934, le centre flambant neuf reçoit ses premiers curistes. Dans le hall d’accueil trône une fontaine, symbolique et décorative, en plein milieu. Une marqueterie au mur représente une porteuse d’eau qui a passé allégrement les restructurations de l’immeuble. Le griffon, lui, s’est promené dans la cité thermale à Géothermia, puis dans un coin d’où il est ressorti pour subir un ravalement. L’atelier mosaïque d’Intergénération devait opérer la transformation sous la férule d’Yves Gasq. Malheureusement leur recherche approfondie des matériaux idoines qui auraient permis la rénovation a échoué. « Nous l'avons nettoyé. Plutôt que d’effectuer un lifting aux conséquences irrémédiables, on a préféré le laisser dans son jus dans l’attente que l’objet soit confié à un professionnel de la restauration et procède à la réhabilitation. » Avance Yves Gasq, avant d’ajouter :« Il serait sans doute judicieux de protéger la chose des outrages du temps, des intempéries ou d’un vandalisme par un traitement approprié ». De fait il demeurera donc en l'état . Depuis quelques semaines la pièce se retrouve dans un coin de cour. Si la porteuse d’eau est restée intacte , il n’en va pas de même avec ce vestige auquel il convient d'associer la banque d’accueil actuellement stockée au jardin de Géothermia. Certains trouvent l’élément « moche », d’autres y voient un témoin historique du patrimoine thermal Caldagués. Il devient pertinent, de donner à ces objets un lieu d’implantation protégé et définitif. 

 

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