Hans Sylvester avec ses épouvantails au clos Juéry



Pour le petit monde de la photographie, Hans Sylvester en demeure un des acteurs au bagage conséquent, l’apanage de l’âge, qui sans bruit trace son chemin de chasseur d’images indépendant. Invité de Phot’Aubrac, il a voulu pousser jusqu’à Chaudes-Aigues pour rencontrer et se rendre compte de l’emplacement tellement judicieux de ses posters. Michel Brousse, le maire, rappelait quelques anecdotes de la vie de son hôte et le remerciait pour sa présence dans sa station thermale cantalienne. Il concluait « Nous mesurons l’importance de votre visite chez nous. Ce lieu plaît, nous le réservons à Phot’Aubrac ». Jean Pierre Montiel le président de l’organisation disait sa satisfaction de se trouver en terre Caldaguès dans cette entrée du parc naturel régional par la Truyére. « L’idée du festival se voulait Aubrac. Je vous avoue que le clivage Cantal Aveyron Lozère ne m’intéresse pas. Nous fêtons cette année notre 20e anniversaire. Nous souhaitons aller un peu plus loin sur ce territoire. » Hans Sylvester appréciait les compliments du premier magistrat avant de poursuivre à propos de l’exposition. « La fabrication d’épouvantails c’est un art populaire partout dans le monde, je l’ai découverte dans le sud de la France. J’en possède une collection qui provient de tous les coins de la terre. Aujourd’hui, on n’en voit pratiquement plus. Et vous savez pourquoi . Parce que 60 % des oiseaux ont disparu. C’est un cri d’alarme que je lance. » Le photographe se livrait ensuite à la disposition de tout un chacun. Il répondait aux sollicitations et dédicaçait ses ouvrages tout en appréciant le verre de l’amitié offert par la municipalité.

 



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