Joël, Alain et Jean arpentent le massif des écrins.

 


Alain, Joël et Jean, les trois Caldaguès, viennent de passer une semaine au cœur du dernier grand paradis sauvage des Alpes, une vraie performance sur le tour du massif des Écrins. Les marmottes subjuguées par l’aisance de nos trois excursionnistes, portés par les bienfaits des eaux thermales, sans effet secondaire, rappelons-le. Les siffleuses en parlent encore et pourraient bien qualifier d’historique le passage de nos chaudesaiguois prés de chez elles. Grâce à son parc national, le massif des Écrins offre au randonneur une nature intacte. Marche en balcon sur son pourtour, dans son intimité au creux de ses vallons ou sportive pour côtoyer de prestigieux sommets : Meije, Pelvoux…un séjour choisi sans accompagnateur. Plus de 7000 mètres de dénivelé et 135 kilomètres se parcoururent en six jours de pérégrination. Voilà le menu d’une période de trekking montagnard effectué par nos compatriotes. Ils passaient par les hauts cols, à près de 3000 m, à travers une nature préservée. Panoramas exceptionnels, pics culminants à plus de 4000 m, recouverts de glaciers et neiges éternelles, les cimes alentours, le ciel toujours bleu des Alpes du Sud se contemplent dans les vastes miroirs des nombreux lacs d’altitude.  Ils devaient savoir lire une carte topographique et rester en capacité de s’orienter avec une boussole. Détenaient un « Carnet de Route » avec toutes les indications nécessaires au bon déroulement de leur périple. Par obligation ils devaient également gérer leur temps et leur rythme de parcours afin de ne pas arriver en retard ou s’épuiser outre mesure. Les étapes se déroulent sur 6 à 7 heures de marche et de plus de 1100 mètres de dénivelé en moyenne. Ils devaient donc faire preuve d’endurance et d’équilibre. Ils s’offraient l'Aup Martin (2761 m) avant le refuge du Pré de la Chaumette (1810 m). Poursuivaient par Vallompierre (2607 m) et la Vaurze (2500 m). Descendaient vers Le Désert (1265 m) avant le col (2613 m) et le lac de la Muzelle par le Plateau d’Emparis (2456 m). Terminaient par Villar d’Arêne (1667 m) via le lac d’Arsine (2455 m). Sachez par ailleurs qu’en montagne on ne compte pas en kilomètres, mais en heures de marche. Ils effectuaient entre 6 et 8 heures chaque jour dans ces paysages à tutoyer l’ivresse des sommets.

 

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