Le gros succès de l’initiation à la réalité virtuelle.

Par PAULOCHON




L’expérimentation de la réalité virtuelle a dépassé les attentes des organisateurs et de ceux qui ne croyaient pas au projet. Ouverture des portes à 14 heures, à 15 heures, on répertoriait 58 candidats. Certes, la situation demeurait favorable durant les vacances de Toussaint, ce qui ne néglige en rien le succès bien au contraire. La médiathèque avec la complicité de Guillaume Bosse, accompagnateur numérique, avait dûment choisi cette date pour cette manifestation. Le décompte final affichera 87 participations. L’affluence générait des queues dans les escaliers et la salle d’exposition. Tous les âges, tous les sexes se proposaient de chausser le masque pour connaître des sensations fortes. Le module consistait une fois l’oculus sur les yeux à se trouver face à une porte d’ascenseur. Un appui virtuel sur le mot et vous voilà embarqué vers les étages. Arrivé en haut, l’issue s’ouvre devant une planche et le vide complet. Et là quoique vous sachiez, vous vous retrouvez dans une situation potentielle. Vous devez traverser en empruntant une passerelle sans garde-fou. Au lieu de regarder en face pour vous détacher du néant, le contraire se produit. Après c’est une question d’appréciation, mais votre attention se perd dans les profondeurs. Au bord du vide, vous devenez incapable de monter seulement sur le bout de bois. Le test terminé, vous retirez le casque vidéo et le suivant se précipite. D’aucuns effectuaient la manœuvre par habitude, d’autres abandonnaient à peine l’appareil posé sur le nez. Certains comme votre serviteur restaient bloqués par le trompe-l’œil. Beaucoup cependant accomplissaient le trajet aller-retour sans inconvénient. L’essai est à pratiquer, spectaculaire, à tenter afin de savoir de quoi vous parlez. Nombre d’enfants, les plus hardis, se montraient peu impressionnés. Mais le plus heureux de tous, ce grand gaillard de Guillaume Bosse, partageait son expertise, hilare, disponible et bienveillant avec chacun. Rappelons que l’Association Cantalienne des Amis de la Lecture, finançait 50 % de cette animation.

 


 

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