Les ainés Caldagués apprennent les gestes qui sauvent.

Chaque année, 10 000 vies pourraient s’épargner si 1 individu sur 5 connaissait les gestes d’urgence. Mais, moins de 7 % des Français chaque année effectuent une formation aux premiers secours. Quels gestes sauvent ? Comment réagir face à un accident à la maison, au travail ou sur la route ou en randonnée ? Donner efficacement l’alerte, aider une personne inconsciente ou sur le point de s’étouffer, protéger les victimes en attendant l’assistance… Certains comportements simples peuvent préserver des vies s’ils sont pratiqués rapidement et à la lettre. Il se trouve dans la station thermale et ailleurs des défibrillateurs. Si un tel équipement s’avère nécessaire, l’implanter dans un espace public ne suffit pas. Savoir l’exploiter contribue à son utilité. Au moment de s’en servir, c’est le stress qui prévaut puisqu’une existence demeure en jeu. Les participants, à chacun son tour, en appréhendaient la manipulation concrète. Groupama prend en charge cette information approfondie, sous le terme générique « Les gestes qui sauvent ». Franck Portalier, Directeur départemental  : « Nous sommes dans une phase où nous proposons aux communes et associations du Cantal de telles sessions ». Affirme le représentant Groupama cantalien avant d’ajouter « Nous sommes assureurs mutualistes. Le mutualisme c’est la proximité et la solidarité, nous sommes en plein dans la définition ». Pour Pierre Irle, le président « une telle formation s’avère indispensable pour nos aînés, nos activités peuvent, comme la marche, générer des situations similaires ». Georges Plagne, le moniteur, possède le diplôme idoine depuis 1995. Il fut 28 ans sapeur-pompier volontaire, 13 ans au poste de chef du centre de secours Caldaguès.