Comment se remotiver avec le GVA ?
En 2022 des réunions techniques, des rencontres et des sessions d’information ont jalonné l’année. Le Groupement de Vulgarisation Agricole participait également à l’animation locale. Proposait en collaboration avec l’office de tourisme des visites de ferme. ll prenait part à l’organisation de la foire du 8 mai à Chaudes-Aigues et 7 adhérents collaboraient comme bénévoles à la transhumance à Aubrac. Florence Raynal, la présidente en profitait pour remercier « tous les exploitants qui ont trouvé le temps de coopérer à ces actions ainsi que Lauriane Fontane, qui s’investit dans ses nouvelles fonctions sur notre territoire. » Ce programme ainsi que celui prévu pour 2023 reste diversifié. Mais il ne demande qu’à s’enrichir des idées des uns et les propositions des autres, pour cela les membres du conseil d’administration demeurent à votre écoute. « Notre profession évolue, nos conditions d’exercice, le contexte économique, le climat, les cours, les coûts, les normes. Pour notre génération, jamais notre métier n’avait rencontré de tels chamboulements, c’est donc en ce moment que le GVA peut renforcer son rôle d’accompagnement et de moteur. » Car le GVA se veut avant tout un endroit d’échanges de pratiques, d’essais de nouvelles techniques, un lieu ouvert à toutes et à tous pour traiter de tous les sujets. Lors de cette assemblée générale, outre une présentation des travaux du groupement, les adhérents prenaient connaissance des chiffres du recensement agricole de 2020. Françoise Giacomo effectuait un point sur le PNR Aubrac. Avec Valérie Lhours assistante sociale MSA la présidente dévoilait une information sur la mise en lumière du GVA et de l’atelier Histoires de femmes à travers le quotidien régional et son magazine : Version Fémina. La deuxième partie de la soirée permettait à l’auditoire de rencontrer Jean-François Mathieu, paysan, originaire de Corrèze qui se prétend « mécanicien mental ». Il a offert aux agriculteurs présents des pistes pour retrouver de la philosophie dans leur métier. Il étayait son propos sur les processus du cerveau à travers sa propre expérience. L’agriformateur a démontré le besoin d’apprendre à relativiser les petits tracas de l’ordinaire pour réussir à prendre du recul, se remotiver, et ne surtout pas rester dans un épisode d’irritabilité.
