Laurent Occelli en a raconté de belles…
Samedi dernier, Intergénération, dans un gymnase de l’enclos surchauffé, organisait son point d’orgue des soirées comme autrefois avec 120 personnes présentes, un peu perdues au milieu de cette salle. L’association proposait une veillée crêpes, sans doute la plus courue puisqu’elle s’achève par le tirage de la tombola. Mais avant la dégustation pour faire patienter et animer, Laurent Occelli, narrateur dont on ne va rien ajouter à sa réputation de passeur de contes. Entre chimères et fantaisie, affabulations et chroniques, une dizaine de récits captait l’attention de la salle. On pouvait entendre les mouches voler. Pas une quinte de toux, ni un raclement de gorge, pas un soupir d’ennui, seule la voix sans microphone pour un auditoire qui se tenait coi pour mieux ouïr et comprendre. Ce soir-là, Laurent Occelli gardait le théâtre (gymnase) rempli avec une gerbe d’histoires que l’assistance se laissait raconter. Les émotions donnent faim, la dégustation des crêpes fabriquées, préparées ou cuisinées par les adhérentes satisfera les estomacs. Il en existait de toutes sortes et pour tous les goûts, agrémentées de sucre, confiture ou pâte à tartiner. Le tirage de la tombola, richement dotée de 89 lots, a découvert une manière originale pour s’effectuer. Tous les tickets mélangés, dans un grand sac, se promenaient dans le public ; et nombre de mains innocentes, invitées à plonger dans le cabas pour en ressortir au hasard un billet. Ainsi, Raphaël Guibert héritait de l’ordinateur. La plancha trouvera la table d’Isabelle Charbonnier. Le nettoyeur de vitres Karcher officiera chez Monique Mery. Le coffret à douilles servira à Simone Huart. Quant au jambon il régalera Bonnal Lydie.
