Un lotissement en bordure du Marguery.





La municipalité caldagués a décidé de lotir un espace au lieu dit « L’enclos ». Trois parcelles de 800 mètres carrés environ sont à disposition de ceux qui souhaitent construire une habitation quasiment en centre bourg, à proximité des commerces et autres services de santé. Ce lieu dit l’enclos appartenait en totalité à la famille Brémont qui le tenait fermé, presque inaccessible, traversé par un ruisseau. Mais racontons son histoire qui remonte à la nuit des temps. Premiers écrits au 13éme siècle. « À l’entrée de la vallée du Remontalou, du côté de Saint-Flour, sur un roc escarpé, surplombant la rivière, s’élève un château: Château vieux. Robert de « Château vieux »,vit sur un territoire distinct de la ville de Chaudes-Aigues qui s’étend depuis le château jusqu’au Remontalou à l’Est et au sud jusqu’au ruisseau de Merderic, a fait édifier à ses frais une église consacrée à Saint-Julien. Saint Julien formait une agglomération distincte, administrée différemment de la ville de Chaudes-Aigues. Le Merderic en était la frontière naturelle en 1427. Le Merderic devenu au fil du temps le Marguery est un petit torrent qui descend de la montagne de Fortalier et se jette dans le Remontalou. Vers le centre Hospitalier Pierre Raynal. Un profond ravin que surplombe l’église paroissiale et au fond le ruisseau de Merderic venant de la « Pradéle », ferme très ancienne, entre la Jarrige et la colline de Fortalier relevant de Montvallat, individualise les territoires de Chaudes-Aigues et de Saint Julien* » . La famille Brémont l’entretenait, le nettoyait sur la longueur de leur propriété. Il reste un mini torrent qui pourrait un jour inonder le bas de la cité thermale en cas d’engorgement. C’est arrivé une fois ou l’autre à minima. De nos jours, beaucoup de gens ignorent l’existence du Marguery , ni où il passe. Il est canalisé depuis le haut du parking de l’enclos s’écoule sous la place de la mairie et la ruelle. Traverse le square Pierre Vialard et l’avenue jusqu’au Remontalou.






* Dans « Histoire de la baronnie de Chaudes-Aigues » de Charles Felgéres. Il existe des fac-similés numérotés de l’ouvrage à cette adresse https://www.histoire-locale.fr/

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