Un trentième anniversaire en pleine nature.


 

Depuis 30 ans, par-delà communes, cantons et départements, le Grand Parcours s’attache à porter un territoire et les hommes qui l’habitent. Le plateau de l’Aubrac, depuis la vallée de la Truyère, propose des événementiels de caractère. Ainsi, c’est en marchant, en rythme, que la manifestation continue avec ce qui constitue le carburant de cette longévité : beauté et originalité des trajets, animations nombreuses et variées, des instants volés aux temps ordinaires. « Le Grand Parcours » organisait ce 10 juin sa Rand’Aubrac, une date festive, depuis la thermale Chaudes-Aigues jusqu’à l’aubracienne Saint-Urcize. Outre le vagabondage, et ses deux distances de quinze et 25 kilomètres, trois autres épreuves s’affichaient au programme. Un périple VTT vient ajouter une boucle de 40 kilomètres dans les environs des eaux chaudes, avec ou sans assistance électrique. Un raid dédié aux compétiteurs, chronométré depuis la base nautique de Lanau, proposait : canoë, trail et VTT. Et l’Alto-Braco, le bien nommé, une course de 25 kilomètres comptabilisés dans le challenge Truyére, tu m’aères. Cette transhumance conséquente suggérait rencontres et partage pour beaucoup. La pluie s’invitait discrètement sur certaines parties du cheminement. Entrain, joie et chaleur fraternelle demeuraient au rendez-vous. Les musiciens écossais, l’écho des avens, et autres troubadours locaux toujours fidèles, précédaient les concurrents, les accompagnaient, enchantaient cette trentième édition, dans une contrée désormais bien ancrée au Parc naturel régional de l’Aubrac. Chacun participait à une authentique pérégrination, frôlait l’ivresse du grand air. L’itinéraire restait fantastique. On pouvait croire à une légende lointaine. Les ravitaillements prodigues, les bandas endiablées accentuaient l’humeur altruiste des randonneurs. À chaque pas, ou détour, des paysages en cinémascope s’ouvraient sur ces immenses espaces dans une ambiance festive, voire jubilatoire. À l’arrivée, là-haut, tout au bout, à Saint-Urcize, un repas bien roboratif, aligot, saucisse, guettait leur bon vouloir. Les promeneurs une fois repus et reposés regagnaient la cité thermale où les attendaient Corto Maltesse et la soirée des 30 bougies. S’y rencontraient des acteurs de la première édition, la besace pleine de souvenirs. C’est toujours pareil, mais jamais la même chose, trois décennies que cela se chronicise.

 




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