Michel Brousse effectue un bilan de mi-mandat.

 


L’équipe municipale élue en 2020 arrive à mi-mandat, notre curiosité nous a poussé à rencontrer monsieur le maire pour effectuer un point sur les actions et travaux engagés ainsi que ceux à venir. Entre village de vacances et terminal d’épuration, la recherche permanente d’un médecin ou un dentiste obsède. État des lieux

Commençons par Beauredon, l’aire de stationnement subsistera en l’état tout l’été. Il restera les réseaux secs : téléphone, etc., à enfouir et l’implantation de deux bornes de chargement pour voitures électriques. Les opérations de revêtement seront réalisées cet hiver. La salle, elle, devrait pouvoir entrer en service à l’automne. Les travaux de Caleden vont bon train, passer devant suffit pour s’en convaincre. L’ouverture du thermoludique devrait s’effectuer en mars 2024. « Tout le monde s’en réjouit à l’avance. »  Le dossier du village de vacances avance et devrait voir le jour très rapidement. La commune, en partenariat avec Village Vacances Familles et ses équipes, « planchent » sur l’avant-projet définitif à trois millions d’Euros. « Nous détenons un site exceptionnel ». VVF connaît les attentes de sa clientèle et les tendances du moment. « Selon le programme, seront conservés les logements en dur. Les pavillons des années 1970 laisseront place à des résidences légères de loisirs ainsi que des habitats insolites. » Notre hôtellerie de plein air comporte une gestion de saison. « Nous devrions aller vers le concept Camping-car-Park. Nous devons faire évoluer le bâtiment vers plus de confort tant dans l’accueil que dans ses installations intrinsèques. » 

Le programme Petites Villes de demain: le dernier conseil municipal vient de valider la convention ORT (Opération de revitalisation du territoire) . « Nous sommes lauréats d’un projet d’habitat inclusif (logements partagés). Le dossier suit son cours, également les négociations pour l’achat de l’ancienne école libre de filles. » Pour Géothermia, il convient de revoir le musée dans sa totalité devenue obsolète, pour un coût de 600 000 euros pour le mettre à jour. La chapelle des pénitents a besoin d’un rajeunissement, là c’est l’architecte des bâtiments de France qui décidera. « Dans un premier temps, nous devons installer un éclairage digne de ce nom pour les expositions.  Nous détenons une carte à jouer dans l’art contemporain. » La médiathèque vaut par son animatrice, « Véronique y effectue un très bon travail dans des locaux trop exigus, inadaptés, nous en prenons conscience. » 

La question de la station d’épuration se résoudra avec un budget conséquent évalué à trois millions d’Euros pour la porter au goût du jour ce qui demeure énorme. « Nous devrons trouver une solution au moment des opérations pour la conserver en fonctionnement. Ou repérer un autre lieu pour édifier la nouvelle. » Le centre de secours « se construira avant la fin de notre mandature dans le cadre du programme soutenu par le Service Départemental d'Incendie et de Secours du Cantal. Nous avons réglé le problème de l’emprise foncière au virage Mallet. Nous devrons inventer un procédé pour l’eau et l’assainissement. » Quant au volet médical, « nos déboires nous ont appris la marche à suivre, celle à éviter. » Un dentiste ne fonctionne pas comme un disciple d’Esculape. « Nous mettons beaucoup d’espoir dans l’accueil d’un praticien salarié. Mais nous creusons toujours notre sillon pour demeurer créatifs. » « Entre médecine libérale, thermale et hospitalière, sachons imaginer les collaborations du futur. Aucun scénario n’est privilégié. » Bien d’autres dossiers pourraient s’aborder. Nous nous en sommes tenus à l’actualité immédiate.

Le futur emplacement du centre de secours au virage Mallet

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