Lieutadés n’oublie pas le 11 novembre 1918.

Par PAULOCHON


Dès neuf heures du matin, la place bruisse et accueille les participants à la remémoration de l’armistice de la Grande Guerre. Un public éclectique s’approche, avec comme le veut la tradition, une délégation de nemrods présente. Face aux noms inscrits sur le monument, monsieur le maire, Robert Boudon donnera lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Patricia Mirallès, secrétaire d’État, chargé des anciens combattants et de la mémoire. Jean Biron, président local des anciens combattants, délivrera celui de l’Union française des associations de combattants (UFAC) pour cette cérémonie. Suivra l’appel des morts pour la France, énoncé par deux jeunes filles de la commune :Louna Brunel-Carrière et Lya Coumoul. Messieurs Biron et Boudon déposeront la gerbe au pied du cénotaphe. Après la minute de silence, le public entonnera la Marseillaise, en couplets et refrain, de belle manière. Une célébration empreinte de ferveur et souvenir.  

 


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Une foire du 8 mai réussie.

Par PAULOCHON
Outre la commémoration historique, le 8 mai est également devenu une tradition dans la seule station thermale cantalienne avec un hommage à l’agriculture aréale. Pourtant la journée démarrait bien mollement avec un vent du Nord qui refroidissait l’enthousiasme et une couverture nuageuse qui participait au caractère difficile. Cependant, le programme partait d’un bon pied sur la place du marché au beurre, la bien nommée, avec un exercice autour du lait dans tous ses aspects. Depuis le pis de la vache traite sur les lieux jusqu’à la production avec la société Jeune montagne de Laguiole, les étapes se marquaient. La bourrée du Caldaguès ne ménageait pas sa peine, encore moins son folklore. Ses danses enrichissaient l’ensemble à la satisfaction des villégiateurs ou curistes trop heureux de rentrer dans la culture locale. Sur le ring du site de la piscine plusieurs futurs paysans venaient présenter leur animal et répondre aux questions de l’animateur, le « pot’poète ». De nombreux convive
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Les vieilles bielles se la coulent douce en Caldagués

Par PAULOCHON
  « Les vieilles bielles » dénomment un club du côté de Lempdes Puy de Dôme de passage en Caldaguès ce jeudi de l’ascension. Aucune autre épithète ne peut aussi bien désigner ces passionnés de véhicules anciens de plus de trente ans, de toutes marques : Renault, Porsche, Simca, Peugeot, Citroën… de toutes nationalités, sans ostracisme. En déplacement dans la cité thermale, ils la visitaient sous la conduite de deux Caldagués, cousins de la secrétaire. Ceci explique cette proximité. L’association rassemble les aficionados d’autos vintage, leur offre l’opportunité de se retrouver, d’échanger et d’accorder leurs connaissances et leurs expériences. Les membres du club se réunissent régulièrement. Ils se posent en bons vivants pour participer à des escapades avec quelques belles rencontres. L’année commence par un décrassage des véhicules en avril, ensuite une sortie en mai, celle qui nous intéresse ici, une autre en juin,etc. Le remisage se déroule en octobre. Ces quelques occasions advie
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Une Mam en Caldaguès ?

Par PAULOCHON
Photo d'illustration  DR La commune de Chaudes-Aigues souhaite soutenir l’instauration d’une Maison d’assistantes maternelles afin d’étoffer l’offre de garde petite enfance. Dans ce but, elle fait appel à des personnes motivées pour se lancer dans un projet de création d’une MAM. Depuis  2010 , e lles  possèdent la possibilité de se regrouper et d’exercer leur métier en dehors de leur domicile . Dans une Mam, les  parents sont les employeurs directs des nounous qui hébergent leurs gamins. Elles bénéficient des mêmes droits, avantages et obligations que ceux prévus par les dispositions légales et conventionnelles applicables aux nourrices à demeure. Ce mode de garde permet d’offrir à la fois un accueil individuel de qualité, mais aussi de privilégier la sociabilisation de l’enfant. Elle donne également la perspective aux intéressées agréées de remplir leur mission hors de chez elles et de travailler en équipe. Pour pratiquer dans une Mam, la personne concernée doit nécessairemen
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Passez l’été avec René Duranton

Par PAULOCHON
Chaque mois vous avez désormais rendez-vous tout au long de la saison avec deux films de René Duranton. Le réalisateur est un documentariste spécialiste du monde rural et des acteurs originaux et marginaux. Ils refusent tout modernisme par éthique. Depuis «  toi l’Auvergnat dernier paysan » notre ami met sous l’œil de sa caméra Renée Bagelet, dernière femme paysanne ou Jean-Bernard Huon. On lui doit également «  Les sabots à bascule  », une comédie rurale. Les sillons de la liberté . Dans le respect de l’Homme, de la Femme, des animaux, de la nature, René Duranton a rencontré Jean-Bernard Huon, travaillant à l’ancienne avec ses trois chevaux. Il vit avec sa compagne, Laurence, un « sacré bout de femme » qui ne se voyait pas enfermée dans un bureau. Ce n’est pas du folklore, mais un véritable choix totalement assumé par ces personnages hauts en couleur. Ce document ethnologique concerne ces hommes et ces femmes qui, pendant des siècles, ont éprouvé les joies et les servitudes
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