La mémoire dans tous ses états
« La mémoire, une fonction essentielle, permet d’intégrer, conserver et restituer des informations pour interagir avec l’environnement. Elle joue un rôle fondamental dans notre vie quotidienne et notre identité. » Voici le propos d’ouverture par Chloé Haristoy ergothérapeute, diplôme universitaire réhabilitation en neuropsychologie pour la conférence qu'elle prodiguait en la maison de services Caldaguès. Sous l’égide de l’ARSEPT Auvergne, Association Régionale d’Éducation et de Prévention sur les territoires d’Auvergne. Devant une petite dizaine de personnes, elle inventoriait les types de mémoire sans mots savants avec des exemples concrets. La mémoire à court terme autorise à manipuler et s’approprier des données pendant que nous effectuons une tâche ou une activité. Elle aide à retenir un numéro de téléphone. La sémantique entrepose les connaissances générales et les concepts, tandis que l’épisodique conserve les souvenirs d’événements spécifiques de notre vie. La procédurale octroie des automatismes inconscients, comme faire du vélo ou jouer d’un instrument de musique. La perceptive nous permet de stocker des informations sensorielles telles que des images visuelles ou des sons. « En somme, la mémoire reste la base de notre identité et de notre capacité à interagir avec le monde qui nous entoure. Vous vous devez de préserver et de comprendre ses différents aspects pour maintenir une bonne qualité de vie. » Cependant elle peut défaillir et se détériorer par la dégénérescence normale de nos cellules cognitives. A des altérations comme le stress, l’anxiété ou la dépression et la douleur s’ajoutent des facteurs environnementaux, la prise de médicaments. Elle décrivait les signes de vieillissement. La protection s’effectue par des loisirs variés, le sommeil, des activités physiques, une alimentation saine, la socialisation. À l’issue la conférencière se prêtait aux questions réponses.
