Hommage au docteur Mallet et son fils

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Comme chaque année en juin les stèles des victimes de l’envahisseur nazi font l’objet d’hommages, qui prenait valeur de symbole en cette commémoration du débarquement en Normandie. Le Caldagués rendait la déférence qu’il se doit à ces victimes « Glorieux et tragique sera le destin du Docteur Mallet et de son fils Étienne, inexpliquée leur arrestation. Ils ont soigné avec dévouement les blessés du maquis, tout sacrifié à la résistance, et les voilà qui errent dans les gorges de la Truyère en compagnie du gendarme Aubert. Tentent sans doute de rejoindre leur maison familiale du Barry d’Alleuze. Le 22 juin, le gendarme est tué ; Louis Mallet et son garçon se trouvent capturés dans les ravines, quelque part entre Anterrieux et Fournels. Conduits à Chaudes-Aigues, le maire Barbès essaie en vain de les sauver en feignant de ne pas les reconnaître. Tous deux seront passés par les armes le 24 à un kilomètre de la ville, au tournant de Pratviel, en même temps que deux jeunes partisans, et Jean Baron. Comment a-t-on pu laisser à la dérive cet homme généreux ? Il avait appris quelques jours auparavant la mort de son fils Pierre, fusillé à Saint-Flour, à l’âge de 17 ans, et l’arrestation de son épouse et de sa fille déportées ? Le mystère reste entier. » (Chaudes-Aigues une description, une histoire de Pierre Chassang) Suivait en second lieu le rendez-vous avec le jeune parisien Charles Lanners exécuté à l’entrée de la station thermale. Venait plus tard la tombe de Jacques Monod et la stèle du lieutenant Vimard à Védrines. Tout se terminait par le monument des volontaires FFI de la 8e compagnie du Pont rouge. Avant une cérémonie à Anterrieux.

 

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