Le grand parcours du sport et des festivités


Le grand parcours se veut œcuménique afin d’attirer toutes les catégories et philosophies sportives, tous les goûts demeurent dans la nature. Ils se retrouvent tous sur les sentiers du Caldagués à l’Aubrac, pratiquent cette sorte de pèlerinage sous des formes différentes, à pied, à vélo, en galopant ou marchant. Les plus courageux quittaient la station thermale en avalant la cote du Couffour comme apéritif. Les autres empruntaient les navettes jusqu’à Sanivalo à 17 kilomètres de Saint-Urcize. La Rand’Aubrac et ses promenades jubilatoires dévoilaient le cœur du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, deux distances de 17 km et 27 km. Les musiques les accompagnaient au coin d’un bois, au bord d’une ravine, au détour d’un chemin. Ils pouvaient s’abreuver en des points déterminés, se sustenter également. De quoi satisfaire les coureurs et les familles avec des subsistances en fanfare, des airs traditionnels animaient les épreuves. Randonnée en VTT ou vélo à assistance électrique, 63 km restaient ouverts à tous, mais avec un dénivelé positif de 1250 mètres. Sur une monture normale, l’exercice s’avère redoutable. Mais il s’en trouve de même en VAE, certes plus doux, mais avec obligation de mesurer son effort pour économiser la batterie. Elle s’épuise vite en grimpant sans un dosage pertinent. D’autant que le périple se déroule sur 63 kilomètres. De Chaudes-Aigues, ils décollaient par la Pradelle, Fridiéres en suivant, Rioussalat, le puy de la tuile et Saint-Urcize, puis Nasbinals, le pont du Gournier, Escudiéres, Saint-Rémy, Oyex, Sansard et Chaudes-Aigues par la mine. Excusez du peu. Les épreuves chronométrées reprenaient. L’Alto-braco, (27 km, D+ 850 m), proposait l’intégrale de Chaudes-Aigues à Saint-Urcize. « La débonnaire » (17 km, D+ 300 m) partait de Sanivalo où les traileurs se trouvaient conduits en bus. Chacun revient là pour le plaisir de retrouver le plateau, les amis, d’y amener la famille. Chacun y puise son compte : le grand air, le tourisme, les paysages aubraciens, la musique vernaculaire. Les itinéraires concoctés par l’association organisatrice demeurent agréables avec quelques pointes de difficulté certes, mais également des prestations copieuses et des heures de belle humeur.

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