Le Clac art contemporain fête ses 20 ans.

 



Point de bougies à souffler, mais un superbe album tout en couleur au modeste prix de 16 €. Cet ouvrage rétrospectif inventorie les installations passées par la chapelle des pénitents, le nid douillet des œuvres proposées tout au long de ces vingt années. En ces expositions originales, exceptionnelles se rencontraient les Lartigue, Humair et bien d’autres. Du 14 juillet au 15 août depuis 20 ans, le CLAC s’établit dans cet espace emblématique au droit du retable. Bien sûr, cette esthétique synchronique déplaît ou captive, horrifie ou délecte, mais ne laisse personne impassible à l’aune d’un Beaumarchais, « Aimez ou détestez, mais ne restez pas indifférent ». À l’instar de l’eau chaude, l’art contemporain procède pour partie de l’image du Caldaguès. Ils ne seraient pas loin de 100 000 à avoir traversé ce lieu depuis 20 ans. Peu importe leur nombre, le pari du CLAC se concrétise. De fait, les goûts et sensibilités évoluent. De grandes signatures ont posé leurs œuvres dans l’édifice, connues ou à découvrir. On remarquera aussi quelques noms parmi les soutiens et partenariats. On ne passe pas deux décennies à se battre, poursuivre sur un chemin, pas fatalement de tout repos, sans ce carburant appelé la ténacité, mais surtout la passion. Depuis 20 ans, les bénévoles grâce à leur abnégation et leur engagement, le milieu rural ou thermal peut bénéficier et apprécier l’art contemporain à l’égal de l’environnement urbain. Cet ouvrage deviendra et restera un superbe livre d’images à portée des yeux. Sans omettre de préciser qu’aux pénitents, la liberté demeure un maître mot tant pour la sélection que la création. Une latitude incommensurable se perpétue, dans le respect d’un dialogue avec l’espace baroque et architectural puissant de la chapelle. Le CLAC s’avère effectivement un véritable acteur du monde agreste.

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