Quintette en l’air pour un concert d’été.


La petite église de Maurines accueillait dimanche soir un concert de cuivres, essentiellement quatre, plus une flûte. L’ambition affichée des instrumentistes consistait à parcourir le monde et la musique dans tous les pays, à tous les âges, tous les modes et tous les temps. L’ouverture s’effectuait par l’incontournable Te Deum de Marc Antoine Charpentier, après le propos de réception prononcé par madame Pierrette Beauregard, la maire. Le talent n’attend pas le nombre des années. Les cinq souffleurs, de 15 à 19 ans, tout au long de la soirée, le prouveront avec Bach, Dietrich Buxtehude, en passant par Bizet ou Samuel Barber. Ils touchaient au jazz de Glenn Miller et autres standards, aux tubes classiques de Vivaldi, Georges Bizet, et cetera. L’adaptation de la petite fugue de Bach relève de l’exploit pour quatre garçons et une fille soit un tuba, un cor d’harmonie, une clarinette, un trombone et une flûte. Seules l’audace et la jeunesse osent transposer pour instrument à vent ces monuments baroques du cantor de Leipzig ou de Buxtehude, sans parler de l’archiconnu Canon de Pachelbel. Un autre tour de force, les interprètes soufflaient pendant plus d’une heure et demie sans la moindre pause significative. Cela dénote leur envie et passion, aux partages collatéraux.

 

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