L'Ensemble Mandragore captive son auditoire



Un de ces soirs de mi-juillet, Mandragore donnait un concert en l’église Saint-Blaise/Saint-Martin de la cité thermale. Tout concourait pour un récital généreux, dans la tiédeur et la quiétude de l’édifice religieux, la réputation de l’ensemble Mandragore. Ces interprètes se spécialisent dans la cantilène, les chants du Moyen Âge et de la Renaissance. Ils savent créer une ambiance sonore unique pour des veillées en chapelles, châteaux ou festivals. Connu pour proposer des prestations authentiques et adaptées, que ce soit pour des spectacles dans des lieux historiques ou pour enthousiasmer des événements. Leur répertoire se compose d’arrangements confessionnels et profanes en un subtil mélange de cette période, provenant de France d’ Espagne et d’Italie, voire d’ Angleterre. Ils utilisent une variété d'instruments anciens : la vielle à roue, la flûte, la chalémie, le cornet à bouquin, le violoncelle. Entre les morceaux, l’animateur remet dans son contexte les œuvres jouées. Certes leurs chansons peuvent rebuter mais passer le premier quart d’heure l’écoutant se trouve immergé dans la passion, la qualité. Le spectacle, ce soir là, tient une bonne heure et demie, la cinquantaine d’auditeurs acquise à la cause de ce répertoire . Un focus temporel rappelle parfois les sonorités des folkeux de Malicorne ou Mélusine convertisseurs de ces airs ancestraux au cours des années 1970. La transcription remarquable par Mandragore d’un extrait du livre vermeil de Montserrat pour leur quintet reste admirable. En fin de performance ils se prêteront aux questions du public. Le dialogue s’instaure immédiatement avec richesse et caractère. 

 



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