Sylvie Pullès, accordéon en bandoulière et terroir au cœur
Artiste enracinée, Sylvie Pullés apportait en caldagués sa vision et sa passion de son territoire de naissance à la cinquantaine de spectateurs venue voir son film qu’elle présentait au cinéma La source ; en Caldagués. Après la projection elle s’est pliée aux questions-réponses des auditeurs. Sylvie Pullès apparaissait à Aurillac en 1972, surnommée « La Reine d’Auvergne ».Instrumentiste et auteure-compositrice, elle incarne depuis des décennies le folklore auvergnat, mêlant musette et chanson française. Inspirée par son père musicien, elle débute très jeune et devient la première femme accordéoniste à jouer en tête d’affiche à l’Olympia, en 2010 et 2015. Installée aujourd’hui en Aveyron, elle demeure profondément attachée à ses origines cantaliennes. Ses mélodies restent un hommage constant aux traditions populaires de l’Auvergne et de l’Aveyron, qu’elle défend avec ferveur sur scène de la même manière qu’à l’écran, ambassadrice de son Massif central. Sylvie Pullès raconte sa terre sur les routes du Cantal et de l’Aveyron, concrétisée par Cyrille Gallais. La troubadour part à la rencontre de son territoire. Productrice et protagoniste, elle sillonne les villages, les paysages et les ateliers pour mettre en lumière les compétences, les coutumes et l’art de se payser. Le film offre la parole à une douzaine de participants : personnalités comme le photographe Jean-Marie Perrier ou le marathonien centenaire Charlie Bancarel, mais surtout artisans, commerçants et habitants passionnés. On y croise un fabricant de gentiane, une coiffeuse à Pierrefort, un joueur de quilles à Bozouls… ou Louis Giscard d’Estaing. Autant de figures qui incarnent la richesse humaine de son bout de Massif central. À travers ce projet, Sylvie Pullès poursuit son engagement : vibrer avec les traditions, transmettre la mémoire des lieux et valoriser ceux qui en vivent. À l’aune de sa musique, elle se donne entièrement pour la dispenser , la partager avec le patrimoine de son pays.

