Un bouchon, un sourire autour de la piscine du village de vacances
Initialement appelée
« Un bouchon : un sourire », l’association a été
créée le 19 février 2001 à l’initiative de l’humoriste
Jean-Marie Bigard qui en est toujours le parrain. Le succès depuis
ne se dément pas dans toute la France et l’organisation a dû se
restructurer en plusieurs régions pour gérer cette ampleur. David
Faucard directeur du village de vacances sensibilisé à l’action
par un membre de son entourage direct a décidé en 2014 de
conscientiser les clients de son établissement. Il a mis à
disposition un container pour un collectage des « bouchons
d’amour » de bouteilles de boissons : eaux, sodas, lait,
jus de fruits... Lesquels ramassés dans la France entière sont
écoulés auprès d’un fabricant de palettes plastiques recyclables
appelées progressivement à remplacer celles en bois actuellement
utilisées. Ces plateaux de manutention nouvelle manière possèdent
une durée de vie de 300 ans et sont récupérables à l’infini.
Tous les adhérents de l’association, tant au niveau départemental,
régional ou national, sont entièrement bénévoles. Il n’existe
pas de budget de fonctionnement. L’argent issu de la vente est
réservé intégralement à l’acquisition de matériel pour
handicapés (fauteuils roulants, chiens…) ou opérations
humanitaires ponctuelles à l’étranger. 15 euros collectés
deviennent 15 euros redistribués quand on sait que plus de 1300
tonnes en moyenne sont rassemblées chaque année en France à 210
euros la tonne nous vous laissons effectuer le calcul. Mais David
n’aime pas faire les choses comme tout le monde il s’est rallié
à l’idée d’un collaborateur de déverser les bouchons dans la
piscine le dernier jour de son activité. Comme cela, histoire
d’amuser les enfants et les parents et de colorier le bassin de
milliers de pastilles. Effet réussi, sauf pour Michel, l’agent
d’entretien. Double opération : un moment de détente et tri
des capsules afin d’éliminer les intrus. En 2015 il devrait
élargir le dispositif aux autochtones Caldaguès et leurs voisins
qui trouveront en l’occurrence un point de collecte et l’occasion
de participer à une bonne œuvre, découvrir les lieux. « Voilà
une bonne et belle idée ! ». On ne sait pas encore ce
qu’en pense Michel.