Festival de tatouage, juste une mise au point...


C’est devenu un lieu commun, Chaudes-Aigues est une cité atypique sans doute à cause de son eau chaude, son chef étoilé, son festival. Il faut être typiquement atypique pour accueillir une des pointures internationales du tatouage qui se nomme aussi Chaudesaigues, fondateur d’une manifestation unique au monde. D'aucuns affirment « Rien ne se passe en Caldagués comme ailleurs ». D'autres disent « ici tout est compliqué » certains parlent de « mentalité ». Et c’est peut être bien cette assertion qui présidait à la réunion de conciliation qui s’est déroulée ce lundi entre les élus et l’organisateur du festival de tatouage. Lequel n’eut d’autre alternative que de différer sa troisième édition. Depuis la décision de Stéphane Chaudesaigues chacun s’envoyait par brèves de comptoir interposées regrets et allégations sans que personne n’ait vraiment lu ou écouté, voire compris, ce que l’homme de l’art affirmait. Bien évidemment c’est la municipalité qui en prenait pour son grade. Des navettes, des sommes, des dépenses, des diatribes, des rumeurs, des malentendus, des contre-vérités, des inepties, des gros mots, bref une accumulation de propos parfois infondés, surtout injustifiables fusaient ici ou là nourris par radio-trottoir… Donc une rencontre « juste pour une mise au point ». Étayer cette allégation : « du dialogue naît la lumière ». Tous les protagonistes mirent sur le tapis vert agacements et incompréhensions. René Molines fit valoir tout de suite ses récriminations et celles de certains élus. La discussion s’alimenta alors d’elle-même. Stéphane Chaudesaigues put développer en toute « sérénité » ses arguments et en préciser certains : sécurité, partenariats, logistique, inconvénients, atouts, financements... La séance dura plus de deux heures, chacun intelligemment révisa sa position. Tous prirent leur juste mesure et s’accordèrent, tant que le problème était sur la table, à énoncer leur point de vue et appréhender celui de l’autre. Les présents cautionnèrent le fait que l'unanimité n'existe pas, mais qu' objectivement l' échange de vues prévalait pour catalyser l’apaisement. Nécessité de mettre à profit ces dissensions pour restructurer la manifestation. Engagement par chacun de se voir plus souvent pour formuler les bonnes réponses directement. Les susceptibilités se traiteront sur le fond et par le dialogue. Une convention établie et signée par toutes les parties : municipalité, organisateur et la nouvelle association des commerçants scellera les responsabilités. Aujourd’hui ce village atypique montre que ce festival lui appartient et chacun veut s'investir pour sa réussite avec en filigrane le développement du territoire. Finalement ce pays atypique le restera mais depuis lundi il vient de renforcer positivement sa mentalité.

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