Thierry Houberdon remplace Serge Dumazel


Thierry Houberdon l'avoue il ne connaissait pas l’Auvergne, encore moins le Cantal et Chaudes-Aigues. Il se souvient simplement d'y avoir fait une incursion avec ses parents du côté de Thiers. Ce lorrain de 31 ans, originaire de Gérardmer (Vosges) vient d'arriver avec son épouse Sandra, 26 ans, dans la maison de Sansard où ils n' ont pas encore fini de s'installer. « C’est une découverte totale ». Notre homme détient un parcours fort d'une expérience dans la profession forestière, mais pas que. Il obtient tout d'abord un BEP en travaux forestiers puis un Brevet de technicien agricole de conduite et gestion de chantiers forestiers. Ensuite présente un BTSA de gestion forestière en alternance à l'ONF. Et pendant 3 ans il va voir ailleurs, dans la restauration sur un site touristique pendant la saison d'été. Là il grimpe vite dans la hiérarchie jusqu'à des fonctions de management. L'hiver il est responsable d'une unité de location de skis en station. Entre les deux un seul mois de congés...en novembre. Un beau jour « en déficit de vacances, d'amis, de loisirs et malgré un salaire très attractif » il revient à l'ONF. « Retrouver le grand air » en satisfaisant au concours d'entrée en 2007. Administration qu'il ne quittera plus. Au cours d'une soirée d'anciens élèves de son école forestière, il fait la connaissance de Sandra, elle est alsacienne, elle deviendra son épouse et intégrera aussi l'ONF. Ils s'installent provisoirement dans la Meuse. Souhaitent alors une affectation rapprochée qui puisse leur convenir avec un « handicap »  : ils sont passionnés de chevaux, en possèdent quatre. Le poste de Serge Dumazel se libère, Sandra obtient celui de Laguiole. Ils viennent visiter. Le lieu leur correspond. Et les voilà en Caldaguès. Ils cherchent un terrain pour leurs animaux. Assez peu dépaysé par la conformation des paysages, « c'est comme chez nous ». Pendant quelques semaines Gérard Fonta sera son guide. Il va découvrir « le territoire, les forêts, apprendre le pays et ses habitants ». Quand on lui dit que son prédécesseur ardéchois était arrivé lui aussi un jour de pleine neige et y avait accompli toute sa carrière, il répond « On verra bien. Le pays nous plaît, après il faut laisser faire les circonstances » . Bienvenue !

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