Bernard
Soufflet ambassadeur du Cantal'ink
Bernard Soufflet tatoue dans la tradition Irezumi ou Horimono depuis
plus de 30 ans, il est reconnu comme spécialiste de cet art
millénaire par ses pairs, y compris au Japon. Ouvert à de
nombreuses influences, possédant une rare culture du tatouage, il
exerce à Paris dans son studio du XVe arrondissement. Dans le
milieu on le nomme HORISEI : « celui qui grave avec le cœur ». Né
en juin 1956 à Paris, armé de la volonté d’orienter sa vie vers
un métier d’art, il a suivi l’enseignement de l’École des
Arts et Manufactures de Sèvres. « Mon envie de tatouer, et
mes débuts dans cet univers, sont apparus très tôt au carrefour du
dessin, de ma passion pour le Japon, les arts martiaux et les
samouraïs, et de mes sorties parisiennes en Harley ; milieu dans
lequel j’ai vraiment découvert le tatouage, observant longtemps
avant de commencer. » C’est en 1984 qu'il débute son
activité professionnelle de tatoueur. Toujours fasciné par l’Empire
du Soleil Levant, et inscrivant sa pratique de tatoueur dans cette
grande tradition, C’est en 1996 que l’opportunité née d’une
rencontre à une convention d’Amsterdam se présente. Direction
Tokyo…Ce fut l’occasion d’être introduit auprès de Goro
SAKAMOTO HORIJIN, celui qu'il considère comme « son
Senseï » (son maître), et aussi Mitsuaki
OHWADA et Kazuo OGURI, qui le nomment et le
confirment membre du Tatoo Club of Japan. « Si
au Japon, le tatouage est un art traditionnel qui se pratique «à
l’ancienne» (avec bambou et aiguilles) et n’a pas pignon sur
rue. En ce qui me concerne, dans mon studio de Paris, je rencontre
des personnes sensibles à la tradition, mais qui peuvent rechercher
des motifs modernes, avec des outils et un environnement qui le sont
tout autant ». Notre homme séjourne souvent au japon où
il prêche la bonne parole pour le Cantal'ink des 1, 2 et 3 juillet
2016. Voire recrute pour obtenir la participation de certains en
Caldagués. Bernard Soufflet ne ménage pas sa peine. Il connaît
parfaitement la manifestation pour en être un des fidèles parmi les
fidèles. « Je serais présent en juillet à Chaudes-Aigues.
J'aime cette convention et son ambiance dans le village. J'aimerais
bien y amener mes amis japonais. Mais c'est une autre histoire… Je
ne désespère pas ». Il va proposer à Paris une
convention en octobre 2017 sur les bateaux mouches.
Pour aller plus loin
http://horisei.bernard-soufflet.com