Jean de la Fontaine invité d'honneur de la soirée de l'école.






Les élèves de CM et de CE ont visité, au cours de leur voyage à Nîmes, le château de Bosc où vécu Jean de la Fontaine à Uzès. Durant pratiquement toute l’année les enfants ont appréhendé l’univers du fabuliste. Normal donc que Jean de La Fontaine se retrouve l’invité d’honneur de la veillée. Une séance qui connut une belle réussite, la salle Beauredon atteignait son taux de remplissage sans doute le plus élevé. Reconnaissons aussi que les enseignants et les écoliers avaient mis tous les atouts de leur côté pour que cette fête se transforme en succès. L’écrivain se tailla la part du lion au cours de cette performance à laquelle petits et grands furent associés. Avouons que dans la culture populaire les fables de Jean de la Fontaine sont connues et sues de tous. Alors le public entra avec enthousiasme dans cet univers familier. Tous les élèves sans exception participaient à degré plus ou moins élevé à cette représentation, chacun mettant du cœur à son rôle pour le réel plaisir des parents, grands parents présents. Entre mars et avril, la classe de Cours Moyen a écrit des contre-fables sur « La Cigale et La Fourmi ». Lesquelles sont des allégories où l’on a inversé la morale. Par exemple, quand la cigale n’a pas assez pour s’alimenter, dans la contre-fable, elle a trop mangé. Et si, après avoir été chassée par la Fourmi, elle se transformait en chanteuse et rencontrait un beau triomphe. Et si le Lièvre, si rapide, en profitait pour tirer la tortue d’un mauvais pas. Et si le Loup promettait de laisser les agneaux du berger tranquilles pour devenir végétarien. Comme celle de Françoise Sagan où La Fourmi, ayant stocké, tout l’hiver, se trouva fort encombrée quand le soleil fut venu… Bref, de véritables petites histoires avec leurs suites délicieuses et malicieuses délivrés par les enfants ! Les plus jeunes dans leur danse de l’abécédaire du fabuliste apportaient une touche joyeuse et musicale avec les vingt-six lettres de l’alphabet, évoquaient avec espièglerie, voire impertinence assumée, un « poème » plus ou moins connu. La chanson « On écrit sur les murs » de Demis Roussos, reprise en chœur par tous mit un point final à cette ravissante soirée.



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