Dimanche
18 décembre dès 14 heures, ils s’y sont tous mis pour que la fête
devienne inoubliable. La mairie , la Chaudes-Aigues Tattoo
Association, les parents d’élèves ou le pub Lou Gallic, les
petits Caldagués, le cinéma La Source, les commerçants s’y
collaient tous pour un
programme de réjouissances éclectiques pour tous les goûts, tous
les âges, toutes les bourses. Simone avec son stand concoctait des
crêpes dont les bénéficiaires en versaient le coût à
l’association des parents d’élèves . Biche au pub Lou Gallic
préparait : marrons grillés, vin et chocolat chauds sous les
platines de Nico. Le père Noël tenait permanence avec ses deux
« lutins photographes » Thibault et Paul dans la boutique
Graphicaderme. 189 instantanés sortaient des « Nikon »
de 14 à 18 heures. D’aucuns posaient avec les cousins, qui
accompagné de sa meilleure amie, qui avec papa ou maman,
tatie ou mamie, qui avec le petit dernier ou le premier bébé. Bref
prés de 400 personnes sont entrées dans l'univers Grapicaderme.
Ceux qui le voulaient, surtout les jeunes, pouvaient se faire tatouer
instantanément par Enora, un encrage éphémère bien évidemment.
Une tombola permettait de gagner un passeport famille pour le parc
animalier d’Auvergne. En attendant, sur le coup des 18 h 30
le feu d’artifice forcément magnifique, chacun pouvait aussi
effectuer des promenades en calèche avec Bernard ou participer aux
animations sur la Place du Marché avec les commerçants. Déguster
des gâteaux avec l’Association des Parents d’élèves. À 18
heures se remettaient les prix du concours de dessins à la chapelle
des pénitents avec les petits Caldagués. Le village chauffe-eau
grâce à la mobilisation de tous a vécu un après-midi festif ce
dimanche 18 décembre. Autochtones
et visiteurs pouvaient aussi craquer pour un tattoo (temporaire ou
permanent), un piercing au studio de tatouage Graphicaderme. La
moitié des bénéfices allait à l’association d’aide à
l’enfance « Les Tatoueurs ont du cœur ! » pour laquelle la
collecte de jouets continue.
L’amitié en Caldaguès visite une carrière, de la roche brute à l’objet d’art.
Quelques jours après leur visite du site Arcelor Mittal en Lozère, les membres de l’Amitié en Caldaguès ont poursuivi leur exploration du patrimoine industriel local. Ils s'immergeaient à Villedieu, dans le basalte de l’entreprise Hébrard. Une fratrie enracinée dans le minéral. La famille Hébrard reste « sculpteur de lave » depuis plusieurs générations. Roger, 76 ans, et son petit-fils Enzo, 19 ans, ont accueilli le groupe sur la zone d’extraction de Bouzentès, où se travaille une roche volcanique emblématique du Cantal : la pierre de Bouzentès. Résistante au gel et aux acides, elle est prisée pour les aménagements extérieurs et les objets décoratifs. Marie-Paule Hébrard, épouse de Roger, a rappelé que l’exploitation de cette pierre a démarré à l’occasion de la construction du viaduc de Garabit, marquant le début d’une aventure artisanale et industrieuse. Excision spectaculaire et savoir-faire. La visite a commencé par une démonstration impressionnante : Roger...

