Julien Laval, « la cuisine est une création », une vraie passion 

Après 3 heures de challenge pour créer 10 assiettes d’un dessert original, les jurés ont distingué dans la catégorie « Professionnels » : Julien Laval, Restaurant Serge Vieira à Chaudes-Aigues (15) avec son « Alpamantine impériale ». Il représentera le restaurant du Couffour en finale nationale du championnat de France des desserts de Nancy. Ils seront huit candidats, qui s’affronteront les mardi 21 et mercredi 22 mars 2017 au Lycée Stanislas de Nancy (54). Nous avons rencontré Julien, 30 ans, qui savoure actuellement sa qualification dans la cité thermale quelques heures avant de retrouver sa famille dans sa Dordogne natale où il va passer quelques jours de vacances. À 17 ans il obtient un BEP cuisine avant un baccalauréat professionnel à 19 ans. « La cuisine est pour moi une création on élabore et imagine, choisit, touche, travaille la matière, l’agrémente avec ce plus du côté manuel. Ma mère ne cuisinait pas. Elle ne m’en voudra pas, elle le reconnaît elle-même. C’est peut-être pour ça que je suis devenu cuisinier. Si chez moi personne n’était dans le métier, j’avais un oncle pâtissier et je me souviens de ce monde merveilleux où je me délectais à le regarder. J’admirais les gâteaux sur le marbre. » En 2009 alors qu’il travaille chez Alexandre Ongaro, chef étoilé, à Courchevel il apprend par un collègue que le Bocuse d’or 2005, ouvre à Chaudes-Aigues un restaurant. Il vient voir et depuis il réside dans la cité des eaux chaudes. A la reprise 2017, il entamera sa neuvième saison comme second de cuisine. « Ce qui me plaît ici c’est le Cantal avec ce côté rural du pays, l’ambiance du restaurant, le style de cuisine, mais aussi les quelques libertés qu’on nous laisse. J’apprécie de donner aussi mon avis sur certaines recettes ». Courant 2016 il doit remplacer au pied levé un collègue pâtissier de la brigade. « Comme tout cuisinier nous avons des notions de pâtisserie ». C’est peut-être là que les heures passées chez son oncle attisent réminiscences et créativité. Il s’en sort bien. Après avoir appris l’existence du concours, il s’inscrit et ce remplacement inopiné lui permet de démontrer ses capacités. C’est aussi un défi pour assouvir sa curiosité. C’est un autre monde. Julien Laval depuis la cité Saint Michel où il loge reste à vue de la tour du Couffour. Sa fidélité au lieu et au chef qui l’anime demeure pour beaucoup exceptionnelle, en ce qui le concerne c’est dans la normalité des choses. Il se trouve bien dans son métier et dans sa vie en Caldagués. Pour ne pas réveiller la malchance et attirer le signe indien, nous ne parlerons pas du Championnat de France des desserts. Croisez les doigts pour lui. Promis il vous dévoilera sa recette gagnante en contrepartie.

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