Le glas vient de sonner pour l’association des commerçants.




« Voilà deux ans que mon équipe et moi-même avons repris le bureau de l’association des commerçants. La première année a été sympathique, la deuxième beaucoup moins agréable. Nous avons restitué, la subvention municipale pour cause de non-respect du calendrier des animations 2016, pour cause d’implantation de chalets dans le cœur du village. Le bureau a préféré solutionner ce problème avant de continuer. Nous avons cependant maintenu la fête de Noël pour nos enfants du village (calèche, feu d’artifice, spectacle, musique...). Aujourd’hui il est temps pour nous de passer la main. » Déclarait en substance Marie-Christine Augouy lors de l’ouverture de cette assemblée générale,lundi 27 février, où seulement dix membres de l’association assistaient sur les 45 qu’elle compte. Trois représentants de la municipalité : René Molines, Pierre Irle et Daniel Chevarin participaient également. Le dialogue de sourds s’installait rapidement avec des propos parfois aigres-doux où chacun campait sur ses postures avec quelques belles déclarations lapidaires. Les arguments le disputaient aux arguties des uns et des autres dont nous ne détaillerons pas ici la teneur. Les élus réaffirmaient leur position à certaines décisions, notamment sécuritaires de placer la fête votive au « fond de la ville ». Inévitablement elle subira indirectement les conséquences de ces tiraillements. René Molines ne se cachait pas de « la laisser tomber » tant cette manifestation génère désormais l’unanimité contre elle. Il montrait par ailleurs des velléités de quitter la salle, s’est retenu... Affirmait : « La mairie n’est pas la solution à l’animation », sous entendu, si personne ne veut l’organiser... Quant à la foire du 8 mai elle reste le champ des jeunes agriculteurs. Du côté des commerçants les présents reconnaissaient que sans doute « Nous nous sommes mal exprimés sur certains points ou nous avons été mal compris ». Avant d’ajouter : «  On laisse la place à ceux qui ont beaucoup d’idées. A eux de s’y mettre ». Chacun campait sur ses positions, d’autres sur leur quant à soi, et la rencontre se terminait sans nouveau rendez vous. Ce qui consomme le divorce. 
 
 

Les articles les plus consultés

Le quartier Saint-Julien réuni autour d’une table

Le challenge Bourrier Combette sous la canicule

Un mur d’orchidées avec Bernard Boudon à la médiathèque

Rencontre