Les
gestes en attendant les secours
Chaque
année, nombre de vies pourraient s’épargner si 1 individu sur 5
connaissait les actes d’urgence. Mais malheureusement, moins de 7 %
des Français chaque année effectuent une formation aux premiers
secours. Quels gestes sauvent ? Comment réagir face à un
accident à la maison ?
Donner efficacement l’alerte. Aider une personne inconsciente ou
sur le point de s’étouffer. Protéger les victimes en attendant
l’assistance... Que dois je effectuer ? Comment dois je
faire ? Ces questions se posent sans doute encore plus crûment
chez les plus jeunes en proie à l’inquiétude devant un parent ou
un aïeul subissant un malaise ou un petit frère qui chute. Georges
Plagne, détenteur du brevet national de moniteur-secouriste,
intervenait sur toutes ces interrogations auprès des marmots des
TAP. Certains comportements simples assimilables par des enfants
peuvent préserver des vies s’ils sont pratiqués rapidement et
correctement. Les élèves apprentis urgentistes identifiaient
d’abord la différence entre un camion de pompier et une ambulance,
la signification du 18 du 15 et du 112 au moyen de visuels
explicites. Ensuite, de façon très pédagogique, ludique et
rationnelle ils s’enthousiasmaient pour la simulation du malaise,
la personne respire-t-elle ? Comment le savoir ? Sécuriser
par la fameuse PLS « position latérale de sécurité »,
appeler le 18, donner son nom et son adresse, expliquer. D’aucuns
préféraient dans un premier temps jouer la victime. Bref, chacun
participait activement, tout ce petit monde a assimilé
recommandations, gestes simples et efficaces, réflexes à acquérir.