Le colonel Bruno Ulliac visite le centre de
secours Caldagués
Le
colonel Bruno Ulliac nouvel officier supérieur du service
départemental d’incendie et de secours du Cantal a effectué une
tournée des casernes. Il y a quelques jours, il passait en Caldagués
pour établir un constat sur le fonctionnement du centre, rencontrer
les élus et les sapeurs-pompiers. Si globalement la structure marche
normalement il soulevait deux points de remarques. L’étroitesse
des locaux mériterait des travaux de confort pour les volontaires,
plus critique le déficit de sapeurs en journée pour assurer les
interventions. « Notre inquiétude provient de
l’augmentation de non-départs par manque de personnel. Six
seulement en 2016 contre presque vingt déjà cette année. Ces faux
départs déstabilisent les équipes et mettent en péril une vie,
voire plusieurs ». Pour
Bruno Ulliac, « Il y a urgence ». La
plupart des pompiers Caldagués sont absents au quotidien, retenus
par leurs activités professionnelles hors de la commune donc peu ou
pas mobilisables. La solution passe par le recrutement de femmes ou
d’hommes sur place comme, par exemple, dans certaines
administrations « hospitalières » ou paramédicales où le
sapeur peut aussi devenir référent sécurité pour son
établissement. Dans l’idéal, six engagements parmi les personnes
constamment à Chaudes-Aigues intra-muros permettraient de compenser
les éloignements. René Molines a confirmé au colonel « Les
agents communaux seront à tout moment à disposition, mais ils ne
sont que trois habilités. Parfois en vacation hors le bourg ».
Les responsabilités du volontaire assurent la sauvegarde des
individus et des biens. Il ne perçoit aucune rémunération, mais
une indemnisation. L’engagement s’impose au chef
d’entreprise qui a la possibilité de signer une convention avec le
service départemental d’incendie et de secours. La formation
initiale est dispensée pendant la période probatoire. La durée de
cette formation varie selon le centre départemental. Elle est
adaptée aux fonctions confiées. Ensuite, elle devient permanente
pour maintenir les compétences et développer les spécialités.
Elle permet d’acquérir le même niveau qu’un professionnel.
Beaucoup d’hommes et femmes vivent un engagement quotidien au
service des autres, en parallèle de leur métier ou de leurs études.
Chaque jour, ils démontrent que solidarité et altruisme ne sont pas
de vains mots. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le
centre de secours local. Pourquoi pas vous ?