La lyre sanfloraine fêtait Sainte-Cécile en Caldagués
L’harmonie de la cité des vents, forte de trente exécutants,
présentait un programme hétérogène pour son traditionnel concert
de Sainte-Cécile, sainte patronne des musiciens, en l’église
Saint-Blaise Saint-Martin. Quelque soixante-quinze personnes avaient
marqué leur agenda pour ce vendredi 7 décembre. La prestation se
voulait vecteur de découverte entre classiques et modernité afin d’
ouvrir d’autres fenêtres culturelles. Une promenade dans des
univers peu communs pour l’amateur ordinaire avec cette œuvre
autrichienne « Fanfare for a new horizon » en introduction.
Lui succédait la fameuse et célèbre « Sérénade » de
Schubert, peu goûtée par votre serviteur. Depuis l’auteur de la
truite en suivant avec un medley des films Disney, puis une partition
suisse et un hommage à Pablo Picasso sans oublier Lady Gaga, la lyre
sanfloraine montrait, voire démontrait, son sens de la maîtrise
dans une cohésion instrumentale pleine d’éclectisme. Le concert
passait par toutes les couleurs des sentiments depuis la mélancolie
jusqu’à la fête de ce « love is all » de Roger Glover
devenu un standard dans toutes les acceptions musicales. Une variété
de style pour un répertoire équilibré mené sous la baguette,
bienveillante, de Nathalie Rabette. Pour en terminer avec « jazz
in love » de Michaël Dutilleux écrit spécialement pour
orchestre d’harmonie. Un programme alerte et de belle humeur,
parfois élégiaque pour une excellente veillée eurythmique et
contrastée. Un vrai cadeau du père Noël.