Les vœux «volontaires» de René Molines.
C’est
sans aucune concession que le premier magistrat Caldagués a prononcé
les vœux de la municipalité le vendredi 18 janvier.
Du
bilan 2018
aux
projets 2019,
en soldant quelques comptes au passage, il
a rappelé
certaines
règles, d’urbanisme notamment. Il commencera par le thermalisme et
ce « pépin
à la charpente »
de
Caleden, elle
date seulement
de
2009, qui
inquiète
tout le microcosme Caldagués sans exception. Il ne s' attardera pas
plus avant sur le sujet pour ne pas interférer avec la direction.
« Cette
situation devient extrêmement préjudiciable pour l’économie
locale et, bien entendu, je reste attentif à l’évolution de ce
dossier. » La
piscine municipale inaugurée en juillet 1964 présentait
depuis longtemps des signes de fatigue. « Elle
ne peut plus fonctionner dans les conditions actuelles. Nous
nous sommes orientés vers une piscine beaucoup moins coûteuse moins
profonde avec un revêtement en liner.
Nous
avons programmé son ouverture pour l’été. » Il
se montrait aussi singulièrement irrité par les manquements aux
règles élémentaires d’urbanisme, déjà abordé lors des
vœux 2018, et particulièrement courroucé sur un cas précis.
« Nous
sommes dotés d’un plan local d’urbanisme depuis 2007. Et je
rappelle encore que tout aménagement de l’aspect extérieur d’un
immeuble doit faire l’objet d’une déclaration en mairie ou d’une
demande de permis de construire. Par exemple, la loi proscrit, à
moins de 500 m des églises, de poser des portes ou des fenêtres
en plastique. Mais aussi de remplacer une lucarne de toit
préexistante par une autre
de type velux. Dans
notre
commune, trop de travaux doivent se régulariser a posteriori. Ma
responsabilité personnelle est engagée dans l’application des
règles en matière d’urbanisme.
Je ne peux en aucun cas tolérer d’inobservation de ces
dernières… »
Parmi
les sujets de contentement le
cinéma, la
médiathèque et
le milieu associatif, ils
obtiendront
les
satisfécits de l’édile. « Le
nombre de prêts de documents à
la bibliothèque,
livres, revues, connaît
une belle expansion. On recense 1004 inscrits actifs dont 559
curistes ou touristes. Grâce
au caractère de sa
programmation
La Source, a
presque doublé sa
fréquentation depuis fin 2016. En
2018 nous avons enregistré plus
de 6 000 entrées.
Les amicales demeurent remarquables par leur dynamisme et leur
contribution à la qualité de vie de
la
collectivité. C’est
ainsi que nous pouvons bénéficier de nombreuses activités
physiques, artistiques et culturelles, cérémonies, représentations
folkloriques, théâtrales, concerts, voyages, foire-exposition,
sorties, repas, compétitions sportives, festival, marché artisanal,
etc. L’eau
et l’assainissement, l’enfouissement des réseaux à la cité
Saint-Michel, l’adressage, les
médecins, l’éclairage public, le stationnement, Géothermia…
figureront également à son intervention. « Pour
le grand
débat national, j’adhère
à l’avis selon lequel les élus ne sauraient en être les
organisateurs, car ce serait faire porter sur eux une responsabilité
qui ne leur appartient
pas.
Toutefois, je laisserai évidemment à la disposition du public les
moyens logistiques nécessaires à la discussion. Le contribuable
trouvera un cahier de doléances
à la mairie. » La
municipalité a
soutenu et facilité la création d’un parcours accrobranche. « Aux
dires des visiteurs et spécialistes, c’est le meilleur
tracé de la région, il permet de mettre en valeur notre jardin et
notre mini-golf. »
On notait la présence de Céline Charriaud et Jean-Jacques
Monloubou, conseillers départementaux, de monsieur Serge Delrieu,
sous-préfet de Saint-Flour, ainsi que celle des
élus de l’ex-canton.