Le président de la FFCM en Caldagués
Jean Marc Dolon, Bermard Le Cloarec, Jean Pierre Grouzard |
Monsieur Jean-Pierre Grouzard
président fondateur de la
« fédération
française des curistes médicalisés »
qui fait autorité en la
matière vient de rendre
visite à la cité Caldagués et plus particulièrement à Caleden
comme il en tient l’habitude chaque année. Dans un premier temps
il a rencontré des patients. Bernard le Cloarec, vice-président et
client par ailleurs à Chaudes-Aigues depuis deux décennies
accompagnait monsieur Grouzard. C’est dire si la FFCM connaît la
station dans ses moindres détails. Pendant le rendez-vous avec les
curistes, une discussion à bâtons rompus, au cours de laquelle il
réagissait exhaustivement aux questions posées et allait plus loin
en intervenant sur les quelques dossiers épineux. Cela ne signifie
pas que tous les sujets évoqués concernaient
le centre Caldagués. Bien au contraire, généraux et récurrents
ils demeurent dans nombre d’institutions, en particulier chez les
grandes chaînes. « Croyez-en
mon expérience ».
Ensuite il enfourchait son cheval de bataille sur le respect de la
convention nationale thermale (CNETh), document incontournable qui
légifère sur les soins et autres obligations des établissements.
Lesquels souvent en adaptent les termes. Sur la prise charge par la
sécurité sociale, il répondait. « Ne
vous gênez pas pour téléphoner à votre caisse si elle ne vous l’a
pas retournée en temps et en heure. »
Beaucoup d’autres sujets s’abordaient...
Après le verre de l’amitié, le
président Jean-Pierre Grouzard et Bernard le Cloarec retrouvaient
Monsieur Dolon directeur de Caleden. Le dialogue s’installait
autour des cataplasmes et leur application. Une différence
d’interprétation se faisait jour. Et puis chacun trouvait un
arrangement qui satisfaisait les deux parties. Pour Caleden il
s’agissait du « seul
point d’achoppement ».
La conversation roulait jusqu’au moment où votre serviteur
énonçait la question suivante « Est-ce
que les cures thermales ne vont pas subir le même sort que
l’homéopathie ? »
Pour Jean Pierre Grouzard, ce déremboursement constitue un mauvais
signe. « Jusqu’en
2022, je ne pense pas que le problème se pose. Mais au moment de la
renégociation de la nouvelle convention. Mon intuition ne veut
cependant pas dire passage à l’acte. Le thermalisme possède
aujourd’hui un dynamisme économique extraordinaire avec une assise
large, multiple et nationale, dont les bénéfices sur la santé sont
patents et palpables. Il suffit de questionner la patientèle. »
Jean Marc Dolon enchaînait immédiatement « Le
thermalisme se positionne comme une médecine accessible et
pluridisciplinaire. Notre différence demeure dans le fait que nous
effectuons de nombreuses études qui démontrent notre efficience
alors que pour l’homéopathie… »
Dont rien ne prouve ses bienfaits jamais appréciés. « Le
thermalisme met 5 euros par curiste chaque année dans la
recherche. » Avant
de préciser :
« Aujourd’hui les sportifs se tournent vers nous et disent le
plus grand bien de nos propositions tant par l’efficacité que par
l’accueil » Il
poursuivait « Je
demeure pragmatique et ne pense pas que nous soyons en danger. Mais
nous devons effectivement rester trés attentifs sur la qualité de
notre travail ». Jean-Pierre
Grouzard se rangeait à l’avis de Mr Dolon tout en soulignant
qu’une telle décision comporte de nombreux paramètres :
« Lobbies,
économies, mais aussi un volet politique non négligeable…
Aujourd’hui les voyants sont au vert, mais nous devons redoubler de
vigilance en tous cas nous à la fédération nous y veillons. ».
Jean-Pierre Grouzard poursuivait : « Vous
êtes une station de taille humaine, familiale, continuez ainsi :
tous vous soins sont, individualisés, planifiés, personnalisés,
vos enquêtes de satisfaction sont là pour en attester. Je connais
quelques usines à curistes… En
forme de conclusion Jean-Marc Dolon ajoutait
“L’Auvergne en général fait partie des bons élèves”. Le
temps de la photo et un smartphone…