Un nouveau souffle pour Notre-Dame
La chapelle de Notre-Dame
accueillait ce 16 août un auditoire incontournable qui
remplissait le lieu d’aficionados du Souffle du Par. De nouvelles
têtes émaillaient l’assistance habituelle. Dans l’unique
station thermale du Cantal, où jaillissent les eaux à 82 °C
l’ensemble vocal, composé d’une quarantaine de membres
exclusivement amateurs, naissait en 2005, sous l’impulsion de Cathy
Mery et Romain Charreire. Actuellement sous la présidence de
Françoise Chayrigues, et avec une direction artistique inchangée
depuis 14 ans, la chorale se produit plusieurs fois par an
dans la région. Elle s’exporte bien, à tout le moins dans toute
la France, au printemps dans le Loir-et-Cher à Chambord, l’année
dernière à Pluguffan dans le Finistère, mais aussi à Bayonne,
Maizières-les-Metz, Saint-Mitre les Remparts, ou plus près du
Caldagués à Royat, Argentat, Mezel… Le répertoire, riche d’un
fond d’une centaine de morceaux, dans lequel les choristes plongent
chaque début de saison, effectuent un choix subjectif. Bâtissent
une affiche élargie et diversifiée propre à emballer tous les
publics, revisitée et agrémentée chaque fois de nouveautés. Le
programme s’émaillait de quelques surprises qui ne figuraient pas
sur le document distribué. Mon amant de Saint-jean, l’hymne à la
joie, mistral gagnant, les champs Élysées, Regina Caeli, quand il
est rentré dans l’église de Harlem ou vois sur ton chemin
formaient la colonne vertébrale de la soirée. Toutes les
composantes du classique de Beethoven aux standards de Renaud ou
Obispo, du sacré de César Franck à la variété française pour
terminer par le Kenavo breton confortaient le credo du groupe :
« Prendre plaisir à chanter ce que l’on aime ».
Fatalement aussi celui du public.