Le futur ménage à trois des pétanqueurs.
Le prix de Sarrans 2019 de
l’amitié se prépare. Normalement, la saison de pétanque prend
fin avec le challenge Bourrier-Combette. Cette année, le calendrier
officiel se trouve bousculé, les joueurs de boules veulent
parachever l’agenda en proposant une nouvelle compétition sous le
vocable « trophée
de Sarrans ». Ce
concours relève uniquement des clubs bordiers de la retenue
hydroélectrique : Chaudes-Aigues, Pierrefort et
Sainte-Geneviève. « Tournoi
de l’amitié de Sarrans »
pourrait bien en devenir le titre. Point n’est besoin d’être fin
observateur pour savoir que ces trois sociétés entretiennent des
relations non seulement privilégiées, mais aussi
cordialement fraternelles. Subséquemment, les trois présidents ont
nourri cette idée, par ailleurs fort recommandable. La confrontation
entre les trois clochers ressemble à un prétexte pour passer
quelques grands moments ensemble à travers ce futur tournoi.
L’embryon de cette compétition s’est tenu en 2018 où les
Aveyronnais ont pris possession du trophée. Un coup d’essai
particulièrement maîtrisé. Comme cette demi-journée semblait trop
courte, les prochaines rencontres se dérouleront sur un dimanche
entier. Douze équipiers par club, avec d’éventuels remplaçants,
se retrouveront un de ces jours
du Seigneur pour une joute
inédite autour du cochonnet. Pour des tête-à-tête, doublettes et
triplettes et en dernière analyse, la camaraderie l’emportera.
Chaque président a décidé de remettre cela en 2019, chacun son
tour, afin de non seulement perpétuer la compétition, mais de
l’inscrire dans les relations interdépartementales de la
discipline. Un ménage à trois pour le bien de la pétanque et le
bonheur du sport. Pendant que les Pierrefortais Jean-Luc Breuil et
Yves Breton jouaient et gagnaient la finale du Challenge
Bourrier-Combette, les responsables de Chaudesaigues et
Sainte-Geneviève formaient cercle pour la préparation de la
prochaine manche. Quand on constate les mines réjouies, nous
subodorons que le projet est ficelé au nom de la confraternité.
Michel de Montaigne justifiait l’amitié ainsi « Parce
que c’est eux, parce que c’est nous ».
Mêler Montaigne à la pétanque reste quand même osé. On possède
les affinités que l’on peut.