Maurice Chalayer présente et signe son Porteur de joie.

Ce n’est pas sans appréhension que Maurice Chalayer venait en cure à Caleden. Finalement il ne regrette rien : tout se passe bien, les gestes barrières sont respectés, tous les protocoles sont appliqués avec rigueur, l’ambiance est du meilleur cru, le personnel « spontané» et consciencieux reste aux petits soins. Oui ! on se sent en sécurité dans l’établissement. Outre de prendre les eaux, il en profite pour dédicacer à la médiathèque  son livre le porteur de joie sorti depuis le 16 août. Dans ses essais sociologiques et ses romans, il nous invite à pénétrer dans le monde rural où il a vécu son enfance. Aujourd’hui retraité de l’enseignement, il partage son temps entre l’écriture et le journalisme. Originaire du massif du Pilat, Maurice Chalayer est issu d’une famille de sagards depuis plusieurs générations. Ces romans se déroulent dans le milieu de la forêt et du sciage. Certain cependant comme « La terre de la discorde » trouve son déroulement à Chaudes-Aigues et dans ses environs sur le plateau de l’Aubrac. C’est aussi dans notre région de Chaudes-Aigues, Neuvéglise, Pierrefort qu’il place son dernier Porteur de joie. Nous n’en dévoilerons pas l’intrigue ici. L’aventure d’un jeune garçon qui ne pense qu’à courir plus vite que l’eau du moulin de son village. Une histoire simple qui rejoint la grande Histoire. Maurice Chalayer ne croit pas au hasard. Pourtant, lors d’une fête du livre à Saint-Étienne en 2017, il tombe, auprès d’un bouquiniste, sur un ouvrage de 1980, qu’il achète et qui va servir pour son futur récit. Ce livre est une mine documentaire pour le début des deux premières décennies du 20e siècle. Il décrit par le menu et avec force reproduction de cartes postales la ruralité de l’époque. Cet ouvrage L’arbre à Peirous est écrit par le Caldagués G Barthomeuf et le Neuvéglisien R Rouzaire. J’ai nourri mon roman avec ce pain béni pour les situations et les ambiances avec ces photos de l’abbé Igonet. Alors j’ai dépeint le terroir, j’y ai planté l’intrigue. Et puis je suis allé à Pierrefort avec son monument aux morts et sa pleureuse. Chose rare dans la région. Vous connaissez la signification de ce genre d’ouvrage ? Un monument aux morts pacifiste exprime clairement une opinion opposée à la guerre. Un tel monument contraste avec ceux qui sont centrés sur la glorification des héros tombés pour leur patrie… Notre entretien durera plus d’une heure entrecoupé par les lecteurs qui viennent pour la dédicace de leur Porteur de joie. Vous trouverez le livre à la librairie ou à la médiathèque.

 

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