19 mars , 3 anciens d’Algérie reçoivent la croix du combattant.




Le jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie est fixé au 19 mars. Cette date permet aussi de commémorer les accords d’Évian du 18 mars 1962. De rassembler et rendre hommage aux 30 000 victimes civiles ou militaires et 70 000 blessés tombés durant la guerre d’Algérie et les affrontements au Maroc et en Tunisie. La cérémonie souvenir de la fin de ce conflit se déroulait ce vendredi 19 mars au monument aux Morts, square Pierre Vialard. Michel Brousse, premier magistrat donnait connaissance du message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des anciens combattants. Jean Biron, président du comité cantonal de la Fnaca lisait la déclaration de la Fédération nationale. Messieurs Brousse et Biron déposaient la traditionnelle gerbe avant de respecter une minute de silence suivi de la Marseillaise.

En prélude à la cérémonie , trois hommes affectés en Algérie pour des missions diverses entre 1962 et 1964 recevaient la croix du combattant.

Germain Vaissade voit le jour le premier janvier 1944, appelé sous les drapeaux le 5 mai 1963. Assigné en Algérie en octobre 1963 il revient en France en mai 1964, démobilisé le 15 août 1964. Il avait charge d’entretien au sein de la Compagnie de Réparation divisionnaire (CRD). Michel Brousse accrochait la distinction au veston de Germain Vaissade.

Lucien Brousse naît le 3 novembre 1942. Il est incorporé le 2 mai 1962 à la CRD, à l’instar de Germain Vaissade, pour une mission en Algérie à compter du 19 novembre 1962. De retour en France le 23 octobre 1963 il regagne ses pénates le 1er novembre 1963. Il y a par ailleurs côtoyé Claude Moine, dit Eddy Mitchell. Monsieur Jean Biron décorait Lucien Brousse de la croix du combattant.

Jean-Claude Puechmaille vient au monde le 22 septembre 1943. Il entrait au service de la nation le 1er mars 1963 pour une affectation en Algérie le 19 juin 1963. Il rentre en France le 5 juin 1964 pour une libération le 13 du même mois. Il officiera comme vaguemestre du secrétariat postal de l’armée. « Une place de choix », précise-t-il. Pierre Brousse, président honoraire de la Fnaca, lui remettait sa croix du combattant.

 

Cette cérémonie de haute tenue s’est déroulée dans la plus stricte « intimité » des gestes barrières.

 

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